Newtom vs Trump: «Finissons-en»
Face à une situation de plus en plus tendue à Los Angeles, marquée par l’escalade des manifestations, Donald Trump a enflammé la crise par une série de publications sur son réseau social, ordonnant unilatéralement, et sans l’accord de la Californie, le déploiement de la Garde nationale, tout en menaçant d’y envoyer les Marines.
En réponse, le gouverneur Gavin Newtom, lors d’un entretien avec MSNBC et NBC News, a directement accusé Trump d’avoir fabriqué cette crise et l’a défié ainsi que son Border Czar, qui menaçait de l’arrêter en cas d’obstruction aux raids de l’ICE, en lançant: «Arrêtez-moi. Allons-y».
Sur Truth Social, Trump a multiplié les attaques contre le gouverneur, le qualifiant de «Gavin Newtcum» et l’accusant d’être incompétent, incapable de faire son travail. Il a également exigé qu’il présente des excuses aux résidents de Los Angeles pour les émeutes en cours, dans des critiques qui visaient aussi la mairesse de la ville.
Selon NBC News, Donald Trump a renforcé les déclarations de son Border Csar, Tom Homan, qui affirmait durant le week-end qu’il n’hésiterait pas à faire arrêter toute personne s’opposant aux opérations de l’ICE, un message qui visait aussi le gouverneur de Californie et la mairesse de Los Angeles.
En réponse, Gavin Newtom a répliqué «Finissons-en» dans une entrevue, ajoutant: «C’est un dur. Pourquoi ne le fait-il pas? Il sait où me trouver», visant directement Tom Homan.
Il a par ailleurs traité le président de «menteur de sang-froid», démentant catégoriquement les affirmations selon lesquelles les manifestations auraient été abordées lors d’un appel téléphonique de 20 minutes entre Trump et lui le vendredi précédent, déclarant: «Cette question n’a jamais été soulevée».
Le lendemain des déclarations du gouverneur, interrogé par un journaliste sur les propos de Gavin Newtom qui suggérait que le «Border Czar» devrait l’arrêter, Donald Trump a répondu: «Je le ferais si j’étais Tom».
Un scandal, ces pompes à fric qui ont fait un carton plein pour un radar embarqué dans ce département : plus de 590 voitures flashées en un week-end
Pour ce nouveau week-end à rallonge de Pentecôte, la gendarmerie de Dordogne avait prévenu : « Nous serons nombreux sur les routes du département durant ce long week-end. » Mais ce n’était visiblement pas le problème de plus de 590 automobilistes flashés en excès de vitesse.
Durant le week-end de l’Ascension, la gendarmerie de Dordogne avait déjà fait de gros dégâts sur les routes du département, mais ce n’était qu’une mise en bouche au vu de ce qui l’attendait durant la Pentecôte.
Un nombre impressionnant de rappels
595, c’est le nombre de véhicules contrôlés/flashés sur cette courte période. Les gendarmes l’avaient annoncé, et ils étaient au rendez-vous pour réduire au maximum le nombre d’accidents. Malheureusement, les automobilistes, eux, n’étaient pas prêts à agir de la même façon.
Un bilan stupéfiant
Six permis ont été retirés pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Les forces de l’ordre font également état de cinq amendes forfaitaires, notamment pour défaut de permis ou d’assurance, et de 78 contraventions. Ces contrôles ont été effectués dans le cadre d’une opération nationale du ministère de l’Intérieur.