Bonjour,
Mon conjoint s'est vu proposer la création d'un site internet à but professionnel. Le contrat à été signé il y a bientôt un an et il n'est toujours pas satisfait d'autant que la démarcheuse à "omis" de nous émettre le fait que nous n'avions aucun droit.
De plus, d'après les clauses du contrat, aucun droit nous à été donné, pas de rétractation, pas de résiliation etc...
Le créateur de site ICARE s'est retrouvé en liquidation judiciaire, et a été racheté par INEADE qui a également été liquidé et repris par PUBLICIS WEBFORMANCE par ordre du tribunal.
Ce dernier ne nous a pas envoyé de nouveau contrat à signer, peut-on à ce moment-là résilier le contrat étant donné que le document portait entre l'entreprise de mon conjoint et INEADE et non pas PUBLICIS WEBFORMANCE.
Merci de vos réponses
Bonjour ,
je suis dans la même situation que vous et je ne sais comment rompre ce contrat
J'ai signé avec INEADE aussi , et suis donc maintenant avec publicis.
Je suis aller a UFC que choisir qui n'ont rien vu,
puis un créateur de site m'a dit que "normalement" les entreprises ne peuvent plus obliger a signer un engagement pour 4 ans, il y a peut être quelque chose à creuser de se coté.
pour le moment je nage un peu, si depuis vous avez trouvé une solution, tenez moi au courant.
bonne journée
Ce lien :
http://www.economag.com/archives/13
n'est pas seulement important pour la jurisprudence sur l'indivisibilité des contrats mais aussi sur la substitution de contractant, ce qui est le cas pour bien des personnes après la liquidation judiciaire de Cortix ou autre prestataire.
Elles ont donc la possibilité de résilier leur contrat avec Publicis Webperformance.
Pour cela il est indispensable d'exiger le double de votre contrat qui vous lie à locam ou parfip afin de savoir si dans votre contrat, il est stipulé que vous ne ferez pas obstacle à la substitution de prestataire.
Autres informations ici :
http://minilien.fr/a0mzhe
Bonjour,
Je rappelle brièvement les dispositions juridiques qui s'appliquent aux contrats de location financière conclus en vente one-shot :
1) Article L121-20-1 du code de la consommation, modifié par la LOI n°2008-3 du 3 janvier 2008 - art. 39.
Le paragraphe I définit ce qu’est une pratique commerciale trompeuse et le paragraphe III précise que le paragraphe I est applicable aux pratiques qui visent les professionnels.
2) Arrêt concernant le dol et s’appuyant sur l’article 1109 du code civil :
CA Bordeaux 08.03.2011
Société Cortix et SAS Parfip
Article 1109 du code civil
« Cet arrêt récapitule le procédé de la vente one-shot et illustre le caractère systématique du démarchage opéré par les Web agencies ».
3) L’article L 442-6 2° du code de commerce institue le déséquilibre significatif.
Il vise les pratiques émanant d’un professionnel profitant d’une situation de force pour contraindre son partenaire à accepter des conditions défavorables.
http://www.direccte.gouv.fr/desequilibre-significatif.html
4) Sur l’indivisibilité des contrats
« Par deux arrêts rendus le 17 mai 2013, la chambre mixte de la Cour de cassation apporte une réponse au problème essentiel et récurrent de l’interdépendance contractuelle, à l’origine d’un contentieux quantitativement important et d’appréciations jurisprudentielles parfois disparates.
Source :
http://minilien.fr/a0mji8
Toutes ces dispositions sont développées sur ce site :
http://minilien.fr/a0memd
PLAQUETTE DE LA DGCCRF
La DGCCRF (répression des fraudes) a rédigé et diffusé un "Guide du vendeur e-commerce" mettant explicitement en garde les professionnels contre les pratiques de démarchages "one-shot" (cf.pages 5 à 7).
Référence :
http://minilien.fr/a0ooyk
Voir aussi ce lien sur Parfip et sa situation financière :
http://minilien.fr/a0obbg