Nous avons quittés une maison louée équipée de volet roulant électrique, juste avant notre départ l'un d'eux est tombé en panne (li fonctionne mais ne s'ouvre plus entièrement), le propriétaire nous demande de prendre à notre charge la réparation en vertu du décret concernant le locataire et ce qui lui incombe d'entretenir.nous contestons ça requête car à notre sens nous n'avons rien détérioré, il s'agit d'une panne sur le matériel du bien dont il est propriétaire.Qui est dans son droit?
Le locataire n'est tenu que d'une obligation d'entretien. La panne du volet roulant, sauf pour le bailleur à démontrer que le locataire est à l'origine de la panne, la charge de la réparation incombe au seul propriétaire.
Article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 :
Le bailleur est obligé :
a) De délivrer au locataire le logement en bon état d'usage et de réparation ainsi que les équipements mentionnés au contrat de location en bon état de fonctionnement ; toutefois, les parties peuvent convenir par une clause expresse des travaux que le locataire exécutera ou fera exécuter et des modalités de leur imputation sur le loyer ; cette clause prévoit la durée de cette imputation et, en cas de départ anticipé du locataire, les modalités de son dédommagement sur justification des dépenses effectuées ; une telle clause ne peut concerner que des logements répondant aux caractéristiques définies en application des premier et deuxième alinéas ;
b) D'assurer au locataire la jouissance paisible du logement et, sans préjudice des dispositions de l'article 1721 du code civil, de le garantir des vices ou défauts de nature à y faire obstacle hormis ceux qui, consignés dans l'état des lieux, auraient fait l'objet de la clause expresse mentionnée au a ci-dessus ;
c) D'entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le contrat et d'y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ;
d) De ne pas s'opposer aux aménagements réalisés par le locataire, dès lors que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose louée.