Bonjour,
je suis le fils de la fille aînée de Slimane KOTRSI qui est originaire de la province d'Ajim de l'ile de Djerba -Tunisie, mais je ne sais pas s'il est la même personne que vous cherchez.
Mon grand-père est décédé en 1984 à Tunis et j'ai souvent entendu ma grande-mère disais qu'il avait travaillé pendant deux ans en Algérie, mais je ne sais pas exactement quand.
Il a laissé quatre fille: Jamila(née Mahbouba qui est ma mère), Rachida(née Dija), Zohra(née Khadija),et Monjia (née Sayda) et elles sont tous en vie, même ma grande-mère l'est aussi.
Sincèrement je n'ai jamais entendu parler que mon grand-père a laissé un fils ou qu'il s'est marié en Algérie, mais je ne serais pas surpris si c'est le cas puisque à sa mort en s'ai rendus compte qu'il avait une autre femme à Tunis mais qu'elle n'a pas eu d'enfant de lui.
Je ne sais pas si ça coïncide avec votre histoire, mais bon si vous voulez plus d'informations n'hésitez pas à me contacter.
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Bonjour.
Sincèrement, je ne puis trouver les mots qui seraient capables de vous exprimer ma joie, en lisant votre réponse, accompagnée des vifs remerciements que je vous dois. J’avoue également que savoir que mon défunt père soit décédé, est une immense tristesse. Mourir avant que je le rencontre ou je le vois, c’est une peine et douleur très profonde qui s’ajoute à un grand deuil qui me plonge dans l’affliction. Surtout en sachant qu’à l’époque (1984) où il est mort, j’avais 26 ans. Sa mort est survenue un an avant celle de ma mère, le 25/10/1985.
En m’adressant à vous, je m’empresse pour vous faire part des sentiments que j’ai vivement ressentis, en sachant qu’il y a sûrement et sans nul doute, un lien très sacré qui me lie à vous. Au plus profond de moi, je me dis qu’il se pourrait que vous soyez mon neveu. Il se peut également que vous alliez vous étonner en lisant cette lettre. C’est la vie et tout ce qu’elle nous réserve, nous pousse en tant qu’êtres humains à avoir toujours besoin de connaitre certaines choses nous concernant ou ayant trait à nos origines et à nos racines bien sûr.
Je sens que c’est bien mon père. C’est pour cette raison que je parle de lui ainsi. Ça sort de mes entrailles et le cœur d’un croyant ne le trompe jamais.
Bien que je sois aujourd’hui âgé de presque 51 ans et après plusieurs années de recherches sans relâche, je ne lâche point prise jusqu’à ce que je trouve mes sœurs. Je n’abandonne pas cette noble mission surtout que depuis ma tendre enfance, là où je vais et à n’importe quel moment (dans la rue) quant je croise une femme en Tunisie, je me demande si elle est peut-être ma sœur.
Je vous donne quelques renseignements, me concernant, se résumant comme suit :
- Age : 51 ans en septembre prochain.
- Marié et père de quatre (04) enfants (trois garçons et une fille) :
• Mohammed Najib,
• Mohammed Rédha,
• Ahmed Hatem,
• Célia.
- Responsable dans une société mixte algéro-espagnole.
- Épouse enseignante.
Moi, Mohammed, je porte le nom de ma défunte mère qui m’a été attribué dès ma naissance du fait que je suis né d’un mariage selon la chariaa, 3ala sounnat Allah Wa rassoulihi (زواج عرفي غير مدون),, issu d’une famille que je n’ai ni connue ni vue, et ce, depuis ma naissance en 1959. Une famille qui n’est pas au courant de mon existence. Surtout que mon père ait quitté le domicile conjugal à ANNABA/ALGÉRIE, une certaine nuit tout au début de l’année 1959, pour ne donner aucun signe de vie, laissant ainsi ma défunte mère enceinte d’un innocent bébé qui n’a, depuis sa naissance et à ce jour, jamais prononcé le mot « PAPA » ou bénéficié de la tendresse et l’affection paternelles.
D’après ce qu’on me racontait, la disparition de mon père a été causée cette nuit-là par sa crainte des sanctions qu’il encourait par les autorités judiciaires Tunisiennes de l’époque, du fait qu’il était déjà marié en Tunisie et qu’il avait également une autre femme.
Cher Monsieur. Cher neveu (c’est mieux), malgré ma certitude que vous faites partie de ma famille, s’il s’avère que les renseignements dont vous m’aviez fait part, aient un lien avec mon histoire et ma préoccupation qui ne cessent de me tourmenter tant que je n’ai pas trouvé mes tendres sœurs, je vous assure que je vous serais très reconnaissant pour vos honorables efforts.
Car d’après les premières informations recueillies dans votre réponse, l’espoir de retrouver mes sœurs et voir et ressentir en elles l’image et la présence de mon défunt père que j’ai tant souhaité voir pour lui annoncer que je suis son fils. Un fils qui n’a cessé de le chercher même en sachant qu’il est parti sans qu’il ait daigné penser à lui en tant qu’enfant innocent qui pourrait avoir besoin de le serrer dans ses bras comme tout autre enfant savourant l’amour paternel.
Tant que je ressens qu’il y a ma moitié ailleurs et que mon sang coule dans les veines d’autres personnes qui me sont précieuses bien que je ne les ai jamais vues, je ne connaitrai pas de répit. Et c’est bien ça le lien utérin (صلة الرحم). Le plus important dans la vie, est de vivre en belle harmonie parmi les membres de sa famille.
Me prêter davantage aide et assistance dans le souci de me rapprocher de ma belle-mère, de mes sœurs consanguines qui portent le même sang que le mien et que celui de notre père « KOTRSI Slimane », c’est le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à quelqu’un qui a vécu durant un demi-siècle privé de son père et de ses sœurs. Ces sœurs que j’aimerais voir avec ma belle-mère que je considère comme ma propre mère sans oublier mes nièces et mes neveux.
Espérant de tout cœur trouver en vous une issue et une délivrance de la pénible souffrance d’une séparation des être précieuses "mes sœurs", tout en vous remerciant pour tout ce que vous pourriez me réserver comme autres surprises.
Merci infiniment. Je vous embrasse tous. Qu’Allah le Tout Puissant vous garde et vous protège.
Mohammed.
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