Pour savoir ce que la drs ,et ce que veux dire les spectacle de la direction suite aux instruction de cette dernierre ils te cherche comme tu ne peut savoire comment et ou ,et nimporte ou dans le monde ;; suite a vos competance de la calification populariser ,, des nations ,, salut
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Algérie : le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du DRS
« L’Algérie est gouvernée par 200 officiers de la Sécurité militaire », disait Michel Jobert, ex-ministre français des AE dans les années 70. C’est toujours le cas en 2007.
Depuis le soulèvement populaire d’octobre 1988 et l’ouverture politique de 1989, l’Algérie vit au rythme de la répression, du terrorisme, des massacres, des détournements et de la corruption de masse. Pendant que des Algériens pleurent et enterrent leurs morts durant ces années noires, quelques privilégiés amassent des fortunes colossales.
Que font nos services de sécurité ? Soit ils sont totalement incompétents. Soit ils sont eux-mêmes les instigateurs de la confusion et des crimes. Dans un cas comme dans l’autre, il faut les réorganiser.
Les méthodes des services secrets sont connues : infiltration, manipulation, désinformation, corruption, répression, enlèvements, torture, assassinats.
Les deux principaux responsables du DRS, Département renseignement et sécurité, ex-Sécurité militaire, sont en poste depuis 17 ans. L’un d’eux vient de décéder. Cette longévité est-elle normale ? Non.
Le DRS a autorité sur tous les services de sécurité : intérieur, extérieur, militaire, économique, diplomatique, police, gendarmerie. Est-ce normal de concentrer autant de pouvoir ? Non.
Le DRS exerce un pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel. Les personnes ou les puissances qui protègent le système-DRS contrôlent par son intermédiaire tout le pays. Le DRS a parasité et étouffé toutes les institutions de la République algérienne. Derrière chaque responsable, « élu » ou nommé, se cache un officier du DRS, qui exerce un pouvoir occulte mais réel.
1/ Aucune candidature à une élection ni aucune nomination à un poste de haut-fonctionnaire ne se fait sans l’aval du DRS.
2/ Derrière chaque ministre, il y a un colonel du DRS qui contrôle tout, du recrutement d’une femme de ménage à la signature du contrat le plus sophistiqué. Il passe beaucoup de temps dans les bureaux du ministre et des hauts responsables pour s’informer, les intimider et les inhiber.
3/ Dans chaque wilaya, il y a un colonel du DRS qui contrôle le wali, les daïras et toutes les assemblées élues. Un autre colonel de la DCSA contrôle les militaires et les gendarmes.
4/ Dans chaque banque et entreprise publiques, il y a un officier du DRS qui contrôle tout, en particulier les comités de crédit, les signatures et les commissions sur les contrats.
5/ Dans toutes les ambassades, l’attaché militaire et les officiers, nommés par le DRS ont écrasé les diplomates et étouffé la voix de l’Algérie.
6/ Le parti du RND a été créé par le DRS, dirigé par des agents du DRS pour trafiquer les élections et semer la confusion et la zizanie entre les partis politiques.
7/ Le parti du FLN a été mis sous la coupe du DRS qui nomme et dégomme ses dirigeants, au gré de ses choix politiques.
8/ Le syndicat UGTA est sous le contrôle total du DRS qui a corrompu ses dirigeants.
9/ Toutes les élections sont contrôlées et trafiquées par le DRS. Toutes les candidatures aux élections sont filtrées par le DRS.
10/ Tous les partis d’opposition sont déstabilisés par les infiltrations et les manipulations du DRS.
11/ Toutes les organisations patronales sont sous la coupe du DRS pour protéger les intérêts de ses nombreux agents reconvertis dans les affaires.
12/ Tous les médias (télé, radio, presse écrite, internet) sont contrôlés par le DRS qui s’oppose à la création de télés et radios privés et élimine les journalistes libres.
13/ Tous les tribunaux et Cours de justice sont contrôlés par des officiers du DRS qui intimident et menacent les magistrats.
... Et la liste est longue...
Le pouvoir totalitaire et anticonstitutionnel du DRS a trop duré et affaiblit profondément les fondements de l’Etat algérien.
Grâce à la flambée du prix du pétrole, l’Algérie a apuré toutes ses dettes et cumule près de 100 milliards de $ de réserves de change. Mais, malgré cette embellie financière sans précédent, le pays est paralysé à cause de l’Etat-DRS. Le gouvernement est devenu incapable de réguler un simple commerce de pomme de terre ou de lait.
L’instauration d’un mode de gouvernance moderne et légitime passe par la dissolution immédiate du DRS et la réorganisation des services secrets, en prenant le soin de séparer les structures, les responsabilités et les tutelles, en leur imposant des contrôles parlementaires, et en les excluant de la sphère politique.
Toutes les institutions de l’Etat, et le secteur économique doivent être nettoyées des officiers, agents et noyaux du DRS, afin que les responsables civils exercent leurs fonctions en toute sérénité et autonomie.
Saâd Lounès
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