J'ai élevé mon fils unique seule avec ma propre mère, elle-même célibataire. Nous vivions ensemble dans le même appartement, elle sans emploi et moi travaillant en usine. Mon fils était alors âgé de six ans lorsque j'ai fait la connaissance d'un homme avec lequel les débuts ont été assez difficiles sur un plan sentimental et matériel. Si nos relations sentimentales se sont nettement améliorées, il est loin d'en être de même de notre situation matérielle qui nous oblige à vivre éloignés l'un de l'autre plus des trois quarts du temps. Le fait est que dès le départ de cette relation qu'on pourrait qualifier d'extra familiale pour le trio que nous formions ma mère, mon fils et moi, et compte tenu de mon travail, j'ai quelque peu été obligée de délaisser mon fils et de confier le soin de l'élever à ma propre mère. Bien sûr, j'aimais mon fils autant que n'importe quelle mère. Mais entre les problèmes liés à cette relation et ceux relatifs à ma santé qui pâtissait de mon travail exténuant à l'usine, je ne crois pas avoir prodigué toute la tendresse et l'affection qu'un enfant est en droit d'attendre de sa mère, même si je n'ai jamais levé la main sur lui et que je lui ai toujours épargné les tâches domestiques pour qu'il puisse se consacrer entièrement à ses études. Le temps a passé. Mon fils est maintement âgé de trente-cinq ans. Marié, bien installé professionnellement, il a fait, il y a peu et du vivant de ma mère, l'acquisition d'une maison située à deux pas de l'appartement où nous avons toujours vécu ma mère et moi. Ma mère est décédée il y a six mois. Pour toute famille, il ne nous reste plus que ma tante âgée de 83 ans. Je ne peux pas vous décrire le sentiment d'abandon que j'ai ressenti lors du décès de ma mère. Et pour comble, voilà que mon fils m'abandonne lui aussi, ne répondant jamais ni à mes appels téléphoniques ni aux textos que je lui envoie. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ?
PS : je suis l'auteur de ce post et "la relation difficile" dont il est question dans le texte.
Ben c'est pas compliqué... tu recois simplement la monaie de ta piece... voila tout... Maintenant que tu te sens seul, t'as besoin de lui... mais apparemment, il est pas idiot ton fils...
Vous avez peut-être parfaitement raison mais permettez-moi de vous dire que sur le plan de la délicatesse, vous avez quelques progrès à faire. Par ailleurs, nous n'avons pas élevé les cochons ensemble et votre tutoiement totalement hors de propos tient sans doute à la vulgarité qui vous caractérise.
Je regrette de vous avoir bléssé..je me suis laissé emporté par mes sentiments..j'ai plus ou moins vécu la meme situation que votre fils... bref, il est vrai que je suis parfois un peu trop directe et que je manque de délicatesse, je vous l'accorde volontier... cependant, j'ai été sincere et je pense qu'au travers de ma réponse, votre fils pourrez aisément s'y identifier... encore une fois, je ne cherche pas a vous blésser d'avantage que vous ne l'êtes...
J'accepte volontiers vos regrets et d'autant mieux que j'ai fait preuve d'un manque total de compréhension à votre égard. Je n'avais qu'à moitié deviné que vous vous exprimiez en tant que personne ayant personnellement vécu cette situation et je compatis très sincèrement à votre souffrance. En espérant qu'elle ne soit plus pour vous qu'un souvenir à ranger au rayon des vicissitudes de l'existence. Sans vouloir m'apesantir sur mon propre sort, je fais partie de ces millions de gens pour qui la vie n'a pas été facile au cours de ces trentes dernières années. Mais c'est surtout pour ma compagne, la mère dont il est question dans mon post, que j'interviens pour essayer de trouver une issue à son problème. Une mère qui, comme je l'ai dit, a sans doute quelque peu délaissé son fils pour s'intéresser au pauvre type que je suis, mais une mère qui a fait preuve d'un courage extraordinaire tout au long de sa vie et qui n'a cherché auprès de moi qu'un peu de chaleur. On ne peut malheureusement pas revenir en arrière pour corriger ses erreurs et arrive le temps où il faut passer à la caisse. Mais vous qui avez connu cette situation, je vous demande humblement de bien vouloir nous aider, en vous priant de bien vouloir accepter toutes mes excuses.