Mon mur privatif étant endommagé du côtés de mes voisins, ces derniers m'avaient envoyé une lettre avec accusé de réception pour que je fasse les travaux nécessaires. Ces voisins venant juste d'emménager et trouvant cette démarche peu aimable, j'ai décidé de ne pas donner de suite à leur demande. Quelques semaines plus tard j'ai reçu une lettre m'expliquant que j'étais poursuivi en justice. Le verdict est tombé: condamnation à verser 5000 euros à mes voisins. Par la suite mon avocat a, soit disant, réussi à trouver un accord à l'amiable avec l'avocat adverse, il a proposé que je ne verse pas ces 5000 euros à mon voisin à condition que je rase le mur endommagé. Accord passé, j'ai donc procédé à la démolition totale de ce mur. Sachant que légalement je ne suis pas dans l'obligation de reconstruire un mur, Il n'y a donc aujourd'hui plus de séparation entre ma cour et leur jardin. Un an après le jugement ma voisine décide de finallement obtenir les 5000 euros du jugement. S'il n'y a pas eu de traces écrites sur l'accord à l'amiable passé entre les deux avocats, suis je condamné à verser cette somme? Merci
Bonjour,
votre tort a été de faire la sourde oreille à cette LRAR de vos nouveaux voisins.
Vous allez les avoir un bon bout de temps à coté de vous !
D'un autre coté, ce n'est pas très fair-play de leur part
Ils auraient pu vous contacter et discuter sur les réfections à faire
Si votre avocat et l'avocat de la partie adverse ont conclu un accord à l'amiable, il doit y avoir des traces, forcement
La voisine veut avoir le beurre et l'argent du beurre, c'est tout
Voyez avec votre avocat
Votre mauvaise humeur risque de vous coûter cher !
la démarche des voisins était légale, ce n'est que comme ça qu'on peut éviter les non-dits et les accords amiables non écrits et finalement non respectés
espérons que les avocats auront fait correctement leur travail et gardé trace de l'accord amiable écrit que vous avez dû signer et dont vous devriez avoir copie
cela vous éviterait finalement de régler la somme demandée
remarque : il est exact qu'on n'est pas obligé de poser une séparation ou clôture entre 2 propriétés
c'est une habitude plutôt française, dans les pays anglo-saxons, les jardins se succèdent sans barriière