Recherche de plaidoiries déja portées sur : que dire du refus de mission et des dispositions "sybilines" de la syntec art 8 ? Cet article 8 fait couler bcp d'encre sur le net, sans qu'un avis "vécu" d'avocat ne vienne réellement "clore" le débat. Le pb est également que la cour de cassation n'a pas eu à se prononcer sur le cas, peut être car les procédures ne vont pas jusque là ?
ARTICLE HUIT -
MODIFICATION DU CONTRAT EN COURS
a - Toute modification apportée à une clause
substantielle du contrat en cours d’un salarié doit
faire l’objet d’une notification écrite de la part de
l’employeur.
b - Si cette modification n’est pas acceptée par
l’intéressé, elle équivaut à un licenciement du fait
de l’employeur et doit être réglée comme tel.
c - Par contre, si par suite de circonstances
particulières résultant de la situation du travail dans
l’entreprise, un salarié se trouve amené à assumer
temporairement, dans des conditions de durée
précisées à l’avance par écrit, n’excédant pas six
mois, et sans diminution de sa classification ni
diminution de ses appointements, une fonction
inférieure à celle qu’il assume habituellement, le
refus de l’intéressé d’accepter cette fonction
temporaire équivaut à une démission de sa part.
La partie c) lève les questions :
1 : "équivaut à une démission" => une démission ne se présume pas, cela rend il l'ensemble du c) illicite ?
2 : Quelles conséquences cette "démission" aura t'elle néanmoins pour un salarié ? Surtout au vu des Assedics, et ce même si il y a recours aux prudhommes ! La non attribution d'allocation et la perte soudaine de salaire, avant d'obtenir gain de cause, est dissuasive. Ce qui est sans aucun doute le but de cet article très dur.
3 : Dans le cas d'une nullité, comment l'employeur doit il se séparer de son salarié suite à un refus de mission qui reste une faute ? faute grave ? Sans refus écrit peut on valider une faute grave ?
4 : Du coté salarié comment réagir à l'application de cet article quand il se fait sortir comme "démissionaire" ?