Le jugement de divorce prononcé le 24 Août 2010 précisait que mon ex-conjointe ne devait plus porter mon nom . Elle-même s'était , auparavant , engagée par écrit à reprendre son nom de naissance. Cependant, elle continue à faire usage de mon nom. Elle signe avec mon nom,des documents tels que mandant de vente de notre maison , récépissé de lettre recommandée avec AR,cela très récemment . Son adresse mail mentionne toujours mon nom avec son prénom.Le répondeur de son téléphone mobile fait toujours de mon nom .
J'ai écrit au procureur de la république à Toulouse pour signaler ce fait. J'ai été entendu par la police de mon lieu de résidence en janvier 2012. Je ne peux connaître la suite donnée à mon dossier mais elle continue à utiliser mon nom.
Que faire ?
Merci pour votre aide.
Bonjour, l'anonyme.
La prohibition d'une perduration de l'utilisation post-divorce (par "l'ex") de votre patronyme est judiciairement actée -depuis 2010- (sauf voies de recours qui semblent dorénavant fermées -vu les délais écoulés-).
De plus, elle(l'ex) se serait, préalablement, obligée contractuellement à son abandon.
La faute est donc (doublement) constituée, par le mésusage.
IMPORTANT PREALABLE : La plainte est (exclusivement) pénale, le recours est (seulement) civil.
Et beaucoup confondent, et mélangent -à tort et en pure perte- les démarches à opérer.
Au pénal (proc, plainte policière dans votre cas), tous surabondamment saturés, vous risquez le "(classement) sans suite".
Pour qu'une plainte soit et s'avère recevable, il faut (nécessaire et suffisant) :
. un délit (et non un motif susceptible de simple contravention),
. un motif légitime (et ici, pénalementr défaillant),
. un préjudice avéré (autre que "d'amour-propre").
Celà dit, vos récriminations au civil sembleraient ne pas aboutir, mais vous n'en faites pas état.
C'est pourtant dans cet axe, que devrait se développer votre action; si un réel préjudice "civil" peut être établi, sur la base de 1382 et suivants CC. (recommmandations, identité, apparence, abusives-usurpées)
Notez le fait que : "reprendre son nom de naissance", est en droit civil une hérésie; puisque celui-là n'a jamais été "perdu", ni quitté. Chacun conserve son nom de famille, "ad perpetu(a/e)m". Les autres "appellations", relèvent du "nom d'usage".
Bien à vous.