Mes parents ont bénéficié pendant 25 ans de l'allocation spéciale versée par la Cram autrefois appelée Fonds national de solidarité.
Or je n'ai retrouvé aucun document attestant d'une demande d'allocation. Dans un premier contact avec la Cram, l'on m'a informé que cela était normal, que les allocataires n'avaient pas de double du dossier.
Je trouve cela inquiétant, car s'agissant de personnes souvent démunies, comment s'assurer que l'information leur a été véritablement exposée et qu'ils en ont bien compris toute la portée.
Au-delà je me pose la question si les demandeurs ne doivent pas bénéficier d'un délai de rétractation d'au moins 7 jours. Le versement a commencé en janvier 1985.
Les premières loi de protection des consommateurs datent de 1972.
Serait-il possible de voir dans cette procédure un vice de forme ? ou pour le moins one insuffisance d'information ?
Merci
L'allocation supplémentaire du fonds national de solidarité a été intituée par la LOI du 30 juin 1956 en faveur des personnes démunies pour leur assurer un minimum de ressources ( minimum vieillesse )
si vos parents ont perçu cette allocation, c'est qu'ils en avaient légalement droit
la demande d'allocation est un document destiné à couvrir l'organisme payeur ( CRAM ) qui atteste que le futur allocataire remplit les conditions requises pour bénéficier de la loi.( le demandeur atteste sur l'honneur et signe sa demande )
donc ce n'est pas un contrat entre 2 parties et le Fonds National de Solidarité n'est pas une banque..
rien n'empêche l'allocataire de conserver une copie du dossier qu'il a lui même rempli - mais ça, il ne pense jamais à le faire - d'autant plus qu'il est souvent assisté par un agent de la caisse pour l'établissement de son dossier.
le demandeur a certainement été informé - en 1985 - que les sommes payées au titre de l'allocation supplémentaire seraient récupérée sur sa succession lorsque l'actif net de celle-ci serait au moins égal à 250 000 FRS ( 39 000 euros) - ce qui ne posait pas de problème à l'époque ?
mais ce qu'on ne lui a certainement pas dit en 1985,
c'est que la valeur des biens immobiliers entre 1985 et 2010 serait multipliée par 6 - voire par 10 peut-être - mais que le seuil de récupération serait toujours du même montant: 250 000 francs soit 39 000 euros.
je veux dire qu'en 1985, on ne pouvait pas extrapoler ce que cet engagement représenterait en 2010 - car 250 000 francs de 1985 n'est pas du tout comparable en valeur à 39 000 euros de 2010.
donc s'il y a vice de forme quelque part, je ne pense pas que ce soit au niveau de la protection du consommateur qu'il y ait lieu de se placer ?