Au cours d'une assemblée générale organisée dans un bâtiment communal, au cours du rapport moral et du bilan des activités de l'exercice passé, le président expose de manière factuelle une situation qui est contestée par la mairie. En la présence du maire dans le public (étant entendu que le maire n'est pas adhérent de l'association), est-ce que celui-ci peut interrompre le président dans son énoncé au motif qu'il conteste la chose ? Ou bien est-ce que le président peut imposer au maire de lui laisser le temps d'exposer la situation et de bien vouloir attendre le moment où il aura la parole. Merci de votre aide.
Les personnes présentes ont le droit de s'exprimer. Le respect entre les personnes prévaudrait à que la parole soit donné à chaque personne.
Lorsque des personnes invités (maire) ou les membres prennent la parole sans qu'on leur donne, cela signifie forcement soit un problème de manque de communication latent ou un manque de respect de l'une des parties (du président qui a éventuellement oublié de préciser qu'il donnera la parole à la commune après son exposé, ou du maire qui s'est senti attaqué ou diffamé pendant l'exposé des faits).
Des incidents dans les AG existent parfois et doivent être gérés comme dans toute réunion.
Les discussions avec la commune risquent maintenant d'être difficile. d'autres personnes du CA avec l'accord du président devrait prendre rendez-vous avec plusieurs représentants de la commune afin de trouver les faits du "conflits" valide pour chaque partie, d'exposé la perception de l'association et d'écouter celle de la commune. Il est possible que vous n'ayez pas toutes les informations de la décision de la commune. Puis vous arriverez à trouver une solution.
Les attaques personnels ou des explications de faits pouvant laisser supposer un reproche à une personne ne font rarement avancer les choses.
Il est rare qu'une assoc de droit privé ouvre son AG à des personnes extérieures, d'autant que rapports moral et financier sont à soumis à l'approbation des seuls membres
même si cela est, les personnes invitées, serait-ce le maire, ne le sont que pour éventuelle consultation, sans droit de se mêler des affaires de l'assoc et encore moins droit de contestation ou de vote