Bailleul d’un meublé loué en résidence principale : appartement visé par arrêté préfectoral déclaré impropre à l'habitation en juil/2010 (pièce principale 7M²) + suspension des loyers, la locataire a déménagé le 10/07/12 sans rendre les clés. Pas d'adresse ou la contacter, elle a restitué les clés le 16/10/12. Elle réclame aujourd'hui son dépôt de garantie (1100 € =2 mois de loyers). Impossibilité pendant cette période (10/07/12 au 16/10/12) d'accéder au logement pour entreprendre les travaux nécessaires à la remise aux normes, je voudrais, en compensation du préjudice subi, déduire du dépôt de garantie des dommages et intérêts. Si les travaux avaient été faits après le départ de la locataire en juillet, la levée de l'arrêté aurait été notifiée plus tôt (levée reçue en Janvier 13 après la fin des travaux), j'aurai pu louer ce logement pus tôt et ne pas perdre 3 mois. Que me conseillez-vous ?
Vous ne pouvez rien retenir vous-même pour ce motif
ce n'est pas à vous de vous faire justice
vous ne pouvez qu'aller au tribunal qui décidera
il y a 2 mois légaux après la date de l'arrêté pour restituer le dépôt de garantie et c'est largement dépassé
d'autre part, si le logement était déclaré insalubre, il devait y avoir beaucoup de travail et une serrure forcée en plus n'aurait guère compté