Question sur l'HUMANISME à partir de document !

Bonjour, Je vous donne le sujet en espérant de l'aide rapidement, je dois rendre mon travail dans très peu de temps. Merci d'avance pour vos réponses. Le voici : QUESTION: -Quels aspects de l'humanisme ces documents mettent-ils en avant? Les textes du corpus sont les suivants: DOCUMENT 1: Guillaume BUDE (1532) A Mayencen Gutenberg perfectionne la technique de l'imprimerie: des caractères mobiles et métalliques se subtituent aux fragiles planches de bois gravées que la xylographie utilisait depuis le début du XVe siècle. Les récents progrès de la métallurgie ont fourni les alliages appropriés, à la fois résistants sous la presse et souples sur les feuilles. Le papier se fabrique désormais à partir de chiffons de chanvre et de lin, selon une méthode importée de Chine. A partir du milieu du XVe siècle, ces améliorations favorisent l'essor de l'imprimerie et permettent l'ouverture de nombreux ateliers dans toute l'Europe: Venise, Bâle, Paris, Lyon et bien d'autres villes diffusent en abondance des livres imprimés de grande qualité. Le grand helléniste Guillaume Baudé (1467-1540) fut un témoin privilégié de cette évolution: « Même les textes Grecs se répendent en force, grâce à l'oeuvre des imprimeurs, et aussi à l'application des hommes savants qui font la chasse à toutes espèces de livres. L'étude de ceux-ci en est devenu plus facile ; on peut maintenant à volonté faire bombance de lecture, et se rassasier dans ces sortes de banquets où, autrefois, pour repaître mon esprit plain d'avidité, j'étais contraint, moi, de ramasser les miettes, et souvent d'un effort vain et infructueux.» Guillaume Budé, L'Etude des lettres, 1532. DOCUMENT 2: Michel De Montaigne (1580) «Mon vulgaire Perigordin appelle fort plaisamment "Lettre ferits", ces savanteaux, comme si vous disiez "Lettre-férus", ausquels les lettres ont donné un coup de marteau, comme on dit. De vrai, le plus souvent ils semblent être ravalés, même du sens commun. Car le paysant et le cordonnier vous les voyez aller simplement et naïvement leur train, parlant de ce qu’ils savent : ceux-ci pour se vouloir élever et gendarmer de ce savoir, qui nage en la superficie de leur cervelle, vont s’embarrassant, et empêtrant sans cesse. Il leur echappe de belles paroles, mais qu’un autre les accommode : ils connaissent bien Galien, mais nullement le malade : ils vous ont déjà rempli la teste de lois, et si n’ont encore conçu le noeud de la cause : ils savent la Théorique de toutes choses, cherchez qui la mette en pratique. J’ai vu chez moi un mien ami, par maniere de passe-temps, ayant affaire à un de ceux-ci, contrefaire un jargon de Galimatias, propos sans suite, tissu de pièces rapportées, sauf qu’il était souvent entrelardé de mots propres à leur dispute, amuser ainsi tout un jour ce sot à debattre, pensant toujours répondre aux objections qu’on lui faisait. Et si était homme de lettres et de réputation, et qui avait une belle robe. Vos ô patritius sanguis quos vivere par est Occipiti cæco, posticæ occurrite sannæ. Qui regardera de bien près à ce genre de gens, qui s’etend bien loin, il trouvera comme moi, que le plus souvent ils ne s’entendent, ni autrui, et qu’ils ont la souvenance assez pleine, mais le jugement entièrement creux.» Michel de Montaigne, Essais, I, 25, Du pédantisme, 1580. DOCUMENT 3: Michel De Montaigne (1580-81) «Le 6 de mars, je fus voir la librairie du Vatican, qui est en cinq ou six salles tout de suite. Il y a un grand nombre de lives attachés sur plusieurs rangs de pupitres : il y en a aussi dans des coffres qui me furent tous ouverts ; forces livres écrits à la main, et notamment un Sénèque et les "Opuscules" de Plutarque. J'y vis de remarquable [...] un livre de Chine, lecaractère suavage, les feuilles de certaine matière beaucoup plus tendre et péllucide que notre papier ; et parce qu'elle ne peut souffrir la teinture de l'encre, il n'est écrit que d'un côté de la feuille, et les feuilles sont toutes doublées et pliées par le bout de dehors ou elles se tiennent. Il tient que c'est la menbrane de quelque arbre. J'y vis aussi un lopin de l'ancien papyrus, où il y avait des caractères inconnus : c'est une écorce d'arbre. [...] J'y vis un livre de Saint Thomas d'Aquin, où il y avait des corrections de la main du propre auteur, qui écrivait mal, une petite lettre pire que la mienne. [...] J'y vis aussi un Virgile écrit à la main, d'une lettre infiniment grosse et de ce caractère long et étroit que nous voyons ici aux inscriptions du temps des Empereurs, comme environ le siècle de Constantin, qui ont quelque façon gothique et ont perdu cette proportion carrée qui est aux vieilles écritures latines. Ce Virgile me confirma en ce que j'ai toujours jugé, que les quatres premiers vers que l'on met en l'Enéide sont empruntés : ce livre ne les a pas. Il y a des Actes des Apôtres écrits en très belle lettre d'or grecque, aussi vive et récente que si c'était aujourd'hui. Cette lettre est massive et a un corps solide et élevé sur le papier, de façon que, si vous passez la main par-dessus, vous y sentez de l'épaisseur. Je crois que nous avons perdu l'usage de cette écriture.» Michel de Montaigne, Journal de voyage, 1580-1581 DOCUMENT 4: Minerve et le centaure (1422) http://www.abm-enterprises.net/artgall2/minerva.jpg