Bonjour. Si votre nourrice est agréée, c'est dire qu'elle opère probablement à l'intérieur d'un cadre légal ou formel définissant ces principales obligations et responsabilités envers les enfants qu'elle a sous sa charge. Selon, vraisemblement, ce cadre légal ou formel, les conflits entre les parents, comme celui que vous décrivez, n'ont pas à être soumis au jugement de la nourrice, ni à la placer dans une situation l'obligeant à prendre partie pour l'un ou l'autre des deux parents. Son unique rôle consiste à bien soigner votre enfant, avec tout ce que cela implique comme charge, pendant que ce dernier est sous sa responsabilité.
Théoriquement, vous avez parfaitement le droit, Monsieur, de communiquer avec votre enfant pendant qu'il est chez sa nourrice, mais comme votre ex-femme s'y oppose et en fait part à la nourrice, vous et votre ex-femme placez ainsi celle-ci dans une situation délicate, désagréable et qui ne relève pas de ses responsabilités. C'est ente vous et votre ex-conjoite que la situation doit être résolue. Et n'oubliez surtout pas que votre objectif se doit, en tout premier lieu, de répondre aux besoins de votre enfant, c'est basic. Pourquoi ne pas vous entendre, votre ex-conjointe et vous, sur un nombre un peu plus restreint d'appels chez la nourrice qui pourraient être remplacés par des appels en d'autres lieux et/ou circonstances (comme lorsqu'il se fait garder à la maison ou que vous le savez chez un ami ou un membre de sa famille, par exemples).
Enfin, Monsieur, une chose est certaine : la Loi (du moins celle du Québec ou je vis) ne vous empêche aucunement de communiquer avec votre enfant et ce, où qu'il soit, peu importe où il se trouve, à moins que pour une raison ou une autre, le document du prononcé de votre divorce ou de votre séparation légale limite clairement votre droit sur ce plan. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à tenter de tenir une séance de médiation avec votre ex-femme ou d'avoir recours aux services d'un avocat afin de régler ce conflit, et ce, comme je vous l'ai déjà mentionné, en ayant comme préoccupation première, le meilleur intérêt possible de votre enfant.
Et de grâce, laissez la nourrice faire son travail, c'est-à-dire laissez-la s'occuper tranquillement et convenablement de votre enfant. Elle n'a pas à se retrouver au centre des conflits entre vous et votre ex-conjointe, et encore moins d'avoir à les gérer.
Référence(s) :
Code de procédure civile du Québec, droit matrimonial, procédures de divorce, élaboration des mesures provisoires : droit de visite, droit de garde et principes généraux en matière de communication entre l'enfant et son parent n'en ayant pas la garde (je vous fais grâce des numéros d'articles).
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Je suis surpris par les réponses des différents internautes.
Vous avez la garde conjointe de votre enfant ce qui signifie que vous bénéficiez de l'autorité parentale pas plus mais pas moins que votre ex épouse.
Donc aucune décision concernant l'éducation de votre enfant ne peut être prise sans que vous soyez consulté ou que vous consultiez votre ex épouse.
la gardienne agrée ou pas ne peut en aucun cas vous empêcher de communiquer avec votre enfant, elle commet une infraction grave à votre encontre que cette consigne soit dictée par votre ex épouse ou pas car tout un chacun est responsable de ses actes...les intérêts financiers n'ont aucune incidence sur la loi car votre garde conjointe a été dictée par un tribunal donc!!!
vous n'avez à tenter de vous entendre avec quiconque en la matière seul un juge peut limiter votre droit et ce conformément à la loi.
Une gardienne n' a pas à interférer, je vous conseille de faire constater votre situation par un huissier et entamer une procédure judiciaire .
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