Notre fils vient d'avoir 21 ans il ne vit plus à la maison, nous n'avons pas de moyens de le contacter, son adresse fiscale est chez nous car il n'a pas fait de changement d'adresse . Ils a fait des chèques sans provisions. Une personne d'un cabinet juridique c'est présenté chez nous et nous a dit qu'elle allait mettre le dossier en justice (risque de correctionnelle) et que s'il est retrouvé et reconnu non solvable nous devrions payé car il n'a pas 25 ans. De plus outre la valeur des chèques s'ajouterons les frais. Est ce vrais? Et devons nous payer avant que la procédure soit lancer?
Je vous conseille de prendre l'avis d'un avocat avant de vous laisser influencer par ce cabinet. On peut vous dire n'importe quoi de façon à se faire rembourser. Par l'intermédiaire de votre assurance multirisque habitation, vous devez avoir une assistance gratuite, appelez-la. Ce qui me paraît bizarre, pour des chèques sans provisions, c'est la banque du débiteur qui la fiche à la Banque de France, mais je n'ai jamais entendu parler qu'un cabinet juridique s'occupe de l'affaire et de plus, se déplace. Surtout, ne payez rien, ne vous laissez pas embobiner !
Bonjour, (H)ortensia.
Rassurez-vous : il n'existe pas de solidarité légale parents/enfants (et/ni réciproquement), quel que soit le cas de figure.
La seule liaison financière pouvant les unir/rattacher, serait une possible-éventuelle obligation alimentaire, basée autour de 205 CC. et donc strictement confinée à leurs rapports "entre eux".
Les tiers (créanciers), ne peuvent pas interférer dans ces rapports (sauf l'action paulienne ou l'action oblique, dont vous ne semblez pas relever).
Donc, vous ne devez rien, "pour le compte" de votre fils.
Commencez par demander à ce "cabinet juridique" (s'il venait à vous relancer), de vous produire un "titre exécutoire" (jugement définitif)(et non prescrit) contre votre fils; faute duquel, aucune poursuite ne peut être efficacement poursuivie, aucun huissier valablement mandaté... Bref, pipeau.
Et éventuellement, recours reconventionnel envisageable pour harcèlement.
Ne payez rien.
Et demandez (exigez) que chaque propos qui vous sera tenu (téléphone...) vous soit confirmé par un courrier (papier) daté-signé.
Tenez-nous au courant, et
bien à vous.
P.-S. Opérez la saisine de l'assistance juridique pouvant être incluse dans votre "multirisques", telle que pertinemment suggéré par LN91.