Je viens de faire euthanasier mon chat hier...j'en avais déjà perdu un...il me reste une minette qui est bien triste aussi...Comme tout deuil, il faut du temps et respecter les étapes....le déni, la tristesse puis l'acceptation...c'est à ce moment la qu'on se souvient avec bonheur de tous les moments passés. Je suis prof et ça n'a pas été facile de faire cours hier...heureusement, mes élèves m'ont bien soutenu et nous avons parlé de nos expériences.En ce qui me concerne, je fais de la sophrologie pour surmonter cette étape...l'homéopathie peut aider aussi...mais rien ne remplace le temps qui fera son oeuvre. J'attends que ça passe et j'accepte les émotions qui m'envahissent...pour que ça sorte...j'ai l'intention quand ça ira mieux d'adopter un autre chaton, non pas pour "remplacer"le mien mais pour vivre une autre belle histoire.
Amitiés et courage....aucune douleur n'est éternelle.
Mon chat, Ramon est décédé le 27 mars 2012, il y a exactement une semaine. J'ai du le faire euthanasier après 4 jours passés chez le veto en perfusion.
Le samedi en fin d'après midi ma mère et moi l'avons ammené en urgence chez le véterinaire: mon petit bout de 22 ans et 9 mois (ayant des problèmes cardiaques, un cancer du pancréas et du diabète) n'arrivait plus à marcher, comme si ses membres étaient paralysés.
D'après la vétérinaire, cet état était du à une hyperglycémie, bien que mon chachou d'amour ait eu ses piqures d'insuline.
Nous devions le récupérer le lundi dernier délai, son état se stabilisant; cependant, sa mobilité réduite et sa souffrance perpétuelle nous ont convaincu à mettre fin à ses jours.
Ainsi, le mardi soir, ma mère et moi sommes allée le voir pour lui dire adieu.
Ma mère n'ayant pas eu le courage de le voir comme ça m'a laissé 45 minutes en sa compagnie.
Lorsqu'il m'a vu, il a miaulé jusqu'à ce que je le caresse, puis il s'est mis à ronronner. Ca m'a fait chaud au coeur de voir qu'il me reconnaissait. Cependant, je regrette de ne pas etre restée avec lui jusqu'au dernier moment, la vétérinaire voulant que je garde une bonne image de lui. Je culpabilise d'autant plus que j'ai l'impression de l'avoir abandonné dans les bras de ces gens qui allaient le "tuer". Je me demande souvant ce que pouvait être la dernière pensée qu'il aurait de moi et j'ai peur de la réponse même si je suis persuadée qu'il était heureux en ma présence, et je l'espère de tout mon coeur.
Aujourd'hui, ce manque me boulverse et m'obsède à chaque minute de ma vie. hier soir j'ai même cru l'entendre miauler... je ne supporte pas ce vide dans ma vie. je vais bientôt avoir 16 ans et nous avons toujours vécu ensemble. alors maintenant, ce n'est plus pareil.
Je n'ai plus goût à la vie mais j'essaye de continuer à vivre comme si il était toujours avec moi: j'ai son collier sur moi à longueur de journée et un petit grigris que je n'ai pas quitté depuis le jour où il est parti !
bon, je vais arrêter là car je pleurs comme une baleine (pour ne pas reprendre la réplique de Sylviane)
A toutes les personnes qui sont en deuil pour leur tendre compagnon :
- si vous avez besoin de pleurer pour vous soulager, ne vous retenez pas, à n'importe quel endroit que vous soyez, à n'importe quel moment
- rememorez vous les moments joyeux que vous avez passés ensemble
- gardez un petit objet qui vous rappelle à chaque instant qu'il est avec vous dans votre coeur peut aussi être une idée... pour ma part, même si voir son collier et des photos de lui me boulverse, cela me fait du bien ert je veux surtout pas oublié comment il était physiquement
- n'écoutez pas les critiques du genre "ce n'est qu'un animal" ou encore "bah, achètes en un autre !", d'autres diront "mets toi à la place de -intel- qui a perdu son père...". ces gens là n'ont sûrement jamais du subir le deuil d'un animal, compagnon du quotidien. Les animaux sont en plus les êtres les plus sincères dans leur comportement: jamais (ou très rarement) on n'entendra dire d'un animal qu'il est faux-cul !
- et surtout, le plus important (que je n'ai pas encore réussi...) ne culpabilisez pas, votre matou ne voudrait pas que vous croyiez que vous avez fait quelque chose de travers, que c'est de votre faute.
Allez, courage à vous...
Whaou c'est vraiment très triste, je suis de tout coeur avec toi, je comprends ta douleur, j'ai posté déjà un article en expliquant le décès de mon chou... C'est horrible, je ne comprends pas pourquoi les animaux ne pourraient-ils pas vivre aussi longtemps que nous ! J'ai encore les larmes aux yeux ...
J'ai perdu (décédé) aujourd'hui dimanche 29 avril 2012 à 9h55, son dernier petit cri, mon chat, à La Rochelle,
... son nom c'est Ange, il m'a tant protégé.
Et c'est très dur, j'ai tellement envi de le rejoindre.
Gaston
Bonjours !! j ai egalement perdu mon peeper il avait que 8mois il es sortis un soir mais pas rentrer !!mon mari l a retrouver mort !! il se serait noyer !!jamais je n aurais cru il allais se balader aussi loin dans la nuit je pense enormenet a lui il hante mes pensées j ai la boule au ventre a chaque fois que j y pense et pleure !!! combien de temps va falloir pour que mon chagrin s attenu !!!! peepers repos dans notre jardin !!
Bonjour a tous
Je viens de perdre ma Zébuline a l'age de 17 ans , ma mimine est morte ce week end ,
samedi matin elle s'est réveillée avec moi , tout allait apparemment bien jusqu'au moment ou elle n'a pas voulu manger . Elle s'est mise a miauler , je ne comprenais pas ce qu'elle voulait , alors je l'ai prise dans mes bras , elle a ronronné et un petit moment aprés je lui ai changé sa litière comme tous les matins , je l'ai vu sy'préssipiter et y rester plus longtemps que d'habitude , c'est là que le début de la fin a commencé , elle s'est couchée prostrée ne réagissant ni a mes calins ni mes paroles ,et s'en est suivi des va et vient incessants de la litiere a sa gamelle d'eau ou elle trempait curieusement ses pattes et a mon lit ou elle dormait bien sur , et ce ci a peu prés toutes les demi heures , apres avoir passé une nuit a la veiller dans l'impuisssance , je l'ai emmenée chez le vétérinaire dimanche matin , je la soignais depuis quelques temps pour ralentir son excés d'urée , elle allait bien , en tout cas je le croyais , j'aurais du voir qu'elle buvait beaucoup ... Il l'a mise sous perfusion et m'a appelée lundi matin
pour me dire qu'elle venait de mourir . Si vous saviez comme elle me manque
,je vis seule et tout me semble vide , je sais que vous me comprenez , je vais essayer d'apprendre a vivre sans elle , il y avait une tellement belle complicité entre nous , j'ai un ami mais elle était mon équilibre , j'ai 55ans et je ne serais plus capable de revivre un autre chagrin , elle restera toujours dans mon coeurlau
A ma Zébuline
Claudie
Claudie
Je partage vos sentiments, je suis moi-même complètement bouleversée par la perte de ma Phiphi âgée de 13 ans samedi dernier (26 mai) Depuis, j'erre sur tous les sites internet à la recherche d'une aide pour faire mon deuil, et je parcours tous les forums sur le sujet. Ici je trouve avec votre intervention un post contemporain du mien, ce qui me réconforte, un peu...
Phiphi était une gentille chatte européenne, qui vivait avec moi à Paris en appartement depuis 1998. Je l'avais adoptée à l'époque car j'avais des problèmes professionnels et pas loin de la déprime, elle m'a empêchée de faire des bêtises, en m'obligeant à rentrer à la maison tous les soirs pour la retrouver. C'était en quelque sorte mon ange gardien. Je l'emmenais à la campagne, chez mes parents, deux ou trois fois par an, et elle aimait beaucoup ça, elle grimpait aux arbres, piquait des sprints à travers champs, croquait avec délectation les brins d'herbe pour "les restituer" quelques minutes plus tard... et rentrait le soir épuisée se coucher confortablement dans un fauteuil.
Et petit à petit, mais surtout depuis un an, elle me donnait l'impression d'aller moins bien, d'être mal dans sa peau, elle miaulait souvent, me suivait partout comme un petit chien, réclamait tout le temps à manger, alors qu'elle n'était jusqu'ici pas une bête gourmande ni vorace (on pouvait laisser du poisson sur la table de la cuisine sans qu'elle y touche...) et pourtant elle avait maigri de 2 KG. Plusieurs fois, elle a uriné hors de son bac à litière. Elle mangeait comme un cochon, en essayant d'attraper la nourriture avec ses incisives, en sorte qu'elle en mettait plein partout, le carrelage de la cuisine s'en souvient...La vétérinaire après un examen approfondi n'a rien trouvé de probant, son bilan sanguin et urinaire était normal. On a fait un détartrage, pensant qu'elle pouvait avoir mal aux dents, mais cela n'a rien changé. Et ces derniers mois, elle est devenue de plus en plus agressive, crachant et feulant sans raison, jusqu'à ce que ce vendredi, elle entre dans une rogne incontrôlable, s'attaquant à moi pour la première fois (quelques bonnes griffes sur les avant-bras). Je l'ai laissée la matinée pour aller travailler, et quand je suis rentrée à midi, elle était toujours aussi furieuse, je ne pouvais pas l'approcher. J'ai du appeler un vétérinaire à domicile qui l'a capturée avec une épuisette et endormie avec une injection intra-musculaire.
Il l'a emmenée chez ma vétérinaire, elle s'est réveillée dans la soirée, et le lendemain samedi midi, la vétérinaire m'a appelée pour me dire que la chatte était repartie dans une furie, crachant, feulant et grognant à l'approche de quiconque. Le véto d'urgence m'avait dit que c'était une dysthymie du chat, et que l'on pouvait chercher une cause, mais que dans la majorité des cas on ne trouvait rien, me laissant entendre que j'engagerais des frais inutiles. La véto voulait la mettre sous Prozac mais encore eut-il fallu que la bête se calme et accepte de prendre de la nourriture avec le médicament, et de plus il aurait fallu attendre un hypothétique effet pas avant au moins 8 jours. Bref, j'ai suggéré l'euthanasie, je dois reconnaître que j'avais de plus peur de la reprendre à la maison, sachant qu'elle pouvait à nouveau péter les plombs à tout moment, et blesser quelqu'un.
La véto n'a pas eu l'air de trouver cela choquant elle m'a dit qu'elle le ferait en fin d'après-midi, sans discuter ma décision.
Depuis, je suis dans une horrible culpabilité, me reprochant de ne pas être allée la voir ce samedi après-midi avant que soit commis l'irréparable, je me dis qu'en me voyant elle se serait peut-être calmée, et qu'on aurait peut-être du se donner un petit temps de réflexion supplémentaire. Surtout en surfant sur internet pendant ce long week end de la Pentecôte, j'ai vu que parmi les causes possibles de son état, il y a certes des maladies incurables, comme la tumeur au cerveau ou le VIH du chat, mais il y a aussi l'hyperthyroïdie, qui aurait pu être traitée. Son amaigrissement alors qu'elle mangeait beaucoup, et aussi le fait que le véto d'urgence lui a trouvé une hypertension artérielle sont des symptômes compatibles avec ce diagnostic, et la il suffisait d'une prise de sang pour le savoir. Je m'en veux de ne pas avoir attendu un peu, si elle était encore en vie mardi, j'aurais pu demander ce dosage. En même temps, je me dis que les vétérinaires n'ont pas évoqué le diagnostic et je leur en veux. Bref je suis dans la phase de culpabilité que l'on décrit dans les deuils pour nos animaux. J'ai la hantise de rentrer chez moi le soir, pour trouver l'appartement vide, et je pleure dès que je suis seule. Je n'ai en effet pas autour de moi des gens qui aiment suffisamment les chats pour m'aider, et me comprendre. Je me suis débarrassée de son bac à litière, de son panier de transport, mais je n'ose pas jeter ou donner son peigne, sa brosse, les petits ciseaux qui servaient à épointer ses griffes, ses gamelles...
Je me dis que je ne reprendrai pas de chat tant que je ne serai pas en retraite (5 ans à attendre...) car je voudrais être plus disponible pour ce prochain chat (je me reproche de lui avoir imposé des journées entières seule dans l'appartement à m'attendre...).
Alors oui, c'est vraiment très dur, je ne parviens pas à me concentrer au boulot, je ne fais que penser à Phiphi, je n'imagine pas que ça puisse aller mieux un jour, c'est un immense vide dans ma vie, une page qui se tourne sur les 13 dernières années, l'impression que rien ne sera plus comme avant et que rien de bon ne peux m'arriver désormais. Pour moi, c'est un drame autant que ça pourrait l'être en perdant un proche humain...
J'espère que les personnes qui ont ouvert ce sujet en 2010 ont un peu cicatrisé depuis...
Sabine
Bonjour Sabine , c'est a nouveau Claudie
Voila maintenant plus de deux semaines que ma petite compagne m'a quitée et comme vous j'apréhendais de rentrer le soir , de plus me révéiller avec elle le matin,
j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et vous avez raison de comparer sa mort avec la mort d'un être cher , c'est un être cher ,
j'ai eu la chance d'avoir dans mon entoutage des personnes qui me comprenaient , et je parlais tellement souvent de Zébuline a mes collègues de travail qu'elles ont compris ma peine
Aujourd'hui elle me manque toujours , bien sur je ne suis pas guérrie mais le
temps adoucit un peu ma peine , il fera de même pour vous aussi
Je comprends qu'il vous soit difficile de ne pas culpabiliser , mais je pense que vous avez fait ce qu'il fallait , votre chat n'était plus lui même et effectivement un
problème au cerveau parait être probable , je ne suis pas vétérinaire mais les sites sur internet ne vous donnent pas toujours les bonnes informations , elles sont souvent générales et chaque cas est un cas ,mais je sais que pour le moment c'est trés dur
Comme vous je suis allé sur tous les forums que je pouvais trouver ,et je vois maintenant en vous lisant Sabine que la perte d'un animal est une éternelle souffrance immence, que les animaux nous aportent tellement de bonheur et ne demandent qu'a être aimés , pensez a tout l'amour que vous lui avez donné , comme il a été heureux avec vous , 13 ans c'est une belle vie , il y a eu juste cette saloperie de maladie qui vous aurait fait souffrir a tout les deux , vous n'auriez pas je pense supporté de le voir dépérir d'avantage
Vous avez raison de garder ses petits objets , je suis allé récupérer dans la poubelle de mon immeuble son petit panier en osier que j'avais jeté le matin meme , j'ai aussi gardé sa caisse et son jouet , j'en ai eu besoin , j'avais sinon l'impression de la rayer de ma vie , et ça c'est impossible , la tristesse que vous éprouvez en les voyant se trnsformera plus tard en tendresse
Je ne se sais pas si ça peut vous aider mais j'ai trouvé une petite compensation en changeant un peu le décort de mon appartement et j'ai fleuri mon balcon , mais j'ouvre toujours ma porte doucement le soir quand je rentre comme si elle était là
Etes vous sure de ne pas avoir parmi vos connaissances des gens qui ont
des chats ?, ceux là certainement pouraient vous comprendre en imaginant le chagrin qu'ils auraient eux aussi , mais surtout n'écoutez pas ceux qui prennent votre chagrin a la légère.
j'étais inconsolable et je n'imaginais pas ma vie sans elle ,mais le fait de pouvoir en parler et pleurer quand j'en avais besoin m'a été d'un grand réconfort,
c'est aujourd'hui bien sur trés difficile mais comme je lisais sur un forum, les animaux vivent moins longtemps que nous ,et même si leur départ et un grand déchirement nous n'y pouvons malheureusement rien
Votre Phiphi restera toujours dans votre coeur ,attendez de faire son deuil avant d'aimer a nouveau un petit matou
Je vous souhaite beaucoup de courage Sabine
Je pense bien a vous
Claudie
Merci beaucoup Claudie, vos propos sont très réconfortants, même si pour vous, comme pour moi la perte est encore bien récente. J'ai découvert que mes voisins du dessous viennent d'adopter un petit chat tigré (qui ressemble un peu à ma Phiphi) que je vois se balader sur le balcon parfois. J'ai proposé de leur donner les boîtes de patées qui me restent. Je vais aussi leur faire la proposition de venir garder leur chat quand ils partent en vacances, s'ils ne veulent pas l'emmener (ils ont en plus deux jeunes enfants...) passer une petite demi-heure à jouer avec, à lui tenir compagnie ...
Mais cela reste encore très douloureux. Par exemple, pour tout ce que je fais, je me souviens de comment Phiphi réagissait, je me prends à penser "c'est mon premier cours de piano depuis que Phiphi est partie", "c'est la première fois que je repasse par là depuis que Phiphi est partie" etc...Moi aussi, mes collègues de boulot connaissaient Phiphi, je leur en parlais, mais jusqu'ici, je suis incapable d'évoquer sa mémoire devant des tiers sans pleurer, alors je préfère ne pas en parler avec eux.
Le vide dans l'appartement est effectivement très dur à supporter, et comme vous je m'attends à voir son petit museau derrière la porte quand je rentre...
Je suis un peu consolée de trouver des personnes comme vous, qui ressentent la même douleur, merci encore
Sabine
C'est une trés bonne idée de vous occuper du chat de vos voisins,
mais surtout parlez de Phiphi, meme en pleurant , vous en avez
besoin , c'est vraiment important au début , aprés vous évoquerez ces
souvenirs en souriant
Claudie
Je découvre avec plaisir ce forum car je lis des témoignages de personnes qui traverse malheureusement le même genre d'épreuve que moi.
Cannelle est décédée aujourd'hui ; elle a accompagné et rythmé ma vie pendant plus de 13 ans ; avec son départ elle emporte tout un passé et toute une intimité ;
ma douleur et ma tristesse sont tellement grandes. Mes reveils ne seront plus les mêmes, mes retours chez moi ne seront plus animés par sa venue, mes soirées télés ne seront plus ponctué par ses etirements semblant dire "il est naze ton film", mes portes n'ont plus l'obligation de restées ouvertes pour la laisser maitresse des lieux, mes moments de tristesse ne seront plus interrompus par ses ronronnements, ses moustaches ne me chatouillerons plus en pleine nuit, ma couette n'aura plus de "montagne" en plein milieu parce qu'elle y trouvait paix et silence, mon canapé n'aura plus la trace de sa sieste.....mon appartement est vide d'une vie
Laure
Merci Claudie, les larmes me submergent dès que je suis seule, ça me prend dans la rue, dans l'autobus... je revis les dernières heures, ce départ si précipité. La culpabilité toujours... J'essaie de me calmer en me disant que je suis bien égoïste et que je pleure sur mon sort, car Phiphi, elle, elle est bien débarrassée de tout et j'espère bien que si elle existe quelque part au paradis des chats, elle s'éclate avec tous les autres...
Laure, je comprends bien tout ce que vous écrivez, et je vis les mêmes expériences... maintenant je ne passe plus un quart d'heure dans la cuisine le matin, à nettoyer sa gamelle, sa litière, le sol parfois aussi quand sur la fin de sa vie elle s'était oubliée en dehors du bac... Bien sûr c'est un gain de temps avant d'aller travailler, mais comme j'aimerais avoir encore à faire toutes ces petites corvées. C'est vrai que ça donne du boulot un chat, ça trimballe des grains de litière dans ses pattes dans tout l'appartement, ça laisse des poils partout, mais quel bonheur c'était pour moi de la prendre dans mes bras, de lui faire un petit calin, ou de la faire jouer avec une petite balle de papier ou avec la lumière d'une lampe de poche !
Avant, je me dépêchais de rentrer chez moi le soir pour la retrouver, je culpabilisais de la laisser toute seule à la maison pendant toute la journée. Combien de fois j'ai décliné des invitations pour aller prendre un verre avec des collègues ou des amis, à la fin de la journée, juste pour ne pas faire attendre Phiphi... Maintenant, je suis "libérée" mais tellement triste. Alors que tout le monde dit qu'avec le temps, la douleur passe, il me semble à moi que c'est pire de jour en jour....
Courage à vous, j'essaie pour ma part de m'apaiser en regardant les vidéos de chats sur le net, et en parcourant tous les forums ... je tape dans google "mon chat me manque" et là j'ai une avalanche de sujets, c'est un peu réconfortant...
Bonjour SKen,
Que votre réponse me réconforte car j'ai l'impression de me lire dans toutes vos déscriptions. C'est une douce chaleur de vous lire. Qu'est-ce que j'ai pu compter les heures ou je n'étais pas chez moi pour ne pas la laisser toute seule trop longtemps, le nombre de diners écourtés, de week-end non prolongés, de vacances raccourcies, une vétérinaire qui venait à domicile pour les soins, des nounous spécialement pour elle (Société avec contrat qui viennent à domicile et restent avec le chat le temps que vous lui demandez) dès que je m'absentais plus de 1 journée, mais que de joie de la voir me regarder le matin en me disant "bon Oh! d'une part j'ai faim, de l'autre tu vas être en retard!".
Elle est une partie intégrante de mon intimité, m'ayant accompagnée de mes 27 ans à mes 41 ans, je l'ai vu quasiment naître.
Elle m'a egalement tellement évité d'être mal ou de surmonter certaines épreuves.
Ma vie est tellement vide depuis hier.
La fin a été assez rapide et surtout prise à temps. Nous lui avions enlevé une tumeur il y a 3 ans, puis une autre il y a un mois. Depuis 6 mois elle ne digérait plus rien, avec la vétérianire nous pensions que c'était une gastrite due à l'âge.
Il y a une semaine, une tumeur est revenue et Cannelle n'a plus rien supporté, meme avec des médicaments, meme de l'eau.
Lorsque le vétérinaire est venue hier midi, lorsque nous l'avons attrapé pour l'osculter, de stress ou de maladie...je ne sais....une hémoragie s'est déclarée.
J'ai alors pris la décision d'abréger ses souffrances, à l'oscultation la véto a pu sentir plein de tumeurs. Et nous savions toutes les deux que nous ne pouvions plus l'opérer car cela aurait été de l'acharnement.
Elle est décédée à la maison, je n'ai pas eu la force de la voir inanimé. Je suis lâche, je l'ai carréssé jusqu'à ce qu'elle dorme.
Cannelle n'a jamais autant miaulé en ralant de lundi à mercredi.
Je culpabilise car je pense que j'aurais pu tout faire mieux avant et pendant son départ.
Son asbence est tellement douloureuse.
Laure
La culpabilité est apparemment inévitable dans cette situation de perte d'un animal cher. Je suis mal placée pour vous dire de ne pas culpabiliser, mais je vous le dis quand même.D'après ce que vous racontez de la vie de Cannelle, vous l'avez drôlement choyée, il y avait une sacrée complicité entre vous.
En fait, depuis que je me morfonds et ressasse cette douleur, j'ai un peu analysé ce qui se passe pour moi : je vivais seule avec ma Philo depuis que je l'avais adoptée toute petite. Et de fait, elle faisait partie de "ma famille" au même titre que ma vraie famille, laquelle est de toute façon réduite à la portion congrue. La brosse à dents ou le rasoir sur la tablette de la salle de bains, vous rappellent que vous n'êtes pas seule... avec Philo, ce n'est pas sa brosse à dents qui manque, mais son écuelle dans ce coin de la cuisine, son petit coussin dans le couloir...Et il y a le silence aussi : les ronronnements, les miaulements derrière la porte quand je rentrais...
J'ai un sentiment profond d'abandon et quand j'arrive passagèrement à me distraire de ma tristesse en parlant avec les autres de tout autre chose, soudain me revient en pleine conscience le grand vide, le grand vide qui m'attend aussi quand je rentrerai chez moi ce soir. Le matin au réveil, l'absence est aussi cruelle, je peux traînasser au lit sans que Phiphi monte vers ma tête et me caresse l'oreille avec sa patte, en miaulant jusqu'à ce que je me lève. Je peux faire mon lit sans qu'une petite canaille vienne sauter sur la couette pour m'en empêcher, je peux écouter les informations à la radio sans qu'elle me miaule dans les oreilles pour demander que je lui remette à manger...
Alors oui, il me tarde de connaître le moment où je pourrai évoquer son souvenir en souriant, mais il n'est pas encore arrivé.
Sabine
Je viens de retrouver une intervention d'Elisabeth de Fontenay sur France Inter que j'avais entendue en Octobre dernier, je m'étais alors dit que ce texte me serait peut-être utile plus tard. C'est une philosophe particulièrement impliquée dans la cause animale, et elle parle là de la perte de l'animal cher (chien ou chat). C'est vers la minute 21 dans l'enregistrement de l'émission :
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=180617
Sabine
Je me joins à cette conversation et cela me console un peu de voir que d'autres personnes que moi réagissent de la même manière que moi.
Après avoir perdu mon Alexandre, superbe chat de 17 ans, en février 2011, ce qui m'a valu un très grand choc, j'ai à présent perdu il y a 4 jours sa petite jumelle Amandine. J'avais perdu leur mère en 2008.
Aujourd'hui il n'y a plus aucun petit poilu dans ma maison. Plus de litière, plus de gamelles, plus rien, juste mes souvenirs, mes photos, les poils et moustaches que j'ai gardés, la petite tombe rassemblant le frère et la soeur que je peux voir depuis la pièce qui me sert de bureau et où je suis la journée.
Alexandre avait du être endormi, il faisait des crises nerveuses qu'un coma artificiel avait d'abord enrayées, mais une fois l'effet du produit passé, cela recommençait, j'avais donc du prendre cette horrible décision de le faire endormir pour toujours, décision certes nécessaire mais qui me hante encore plus d'un an après.
Ma petite Mandine, elle, a vu sa santé se dégrader petit à petit. Cela a commencé par la cécité, en avril dernier. Puis elle s'est mise à maigrir passant de 6 kg à tout juste 3 les dernières semaines. Ses petites pattes ne la portaient plus, elle dépendait de nous (ma tante vit avec moi) pour tout, manger, aller dans son bac, on avait même du mal à la tenir, on aurait dit du coton.
Jeudi soir, elle a comencé à avoir du mal à respirer, et en à peine une minute, elle était partie.
Je ne cesse de pleurer, je suis entre deux mondes, l'esprit ailleurs, le corps en coton, j'essaie tant bien que mal d'accepter (le peut-on d'ailleurs ?) la situation, mais je ne le peux pas, je ne le veux pas.. J'ai lu un jour que le décès d'un animal provoquait la même sensation qu'un drogué en manque et c'est exactement ce que je ressens. Plus de poil à caresser, plus de longues séances bisous sur le petit nez, plus de regard amoureux de la part de mes petits gosses. La maison semble tellement vide, Nos petits et nous étions fusionnels. On ne les considérait d'ailleurs pas comme des animaux, ils étaient nos petits, notre famille à part entière.
Presque 20 ans de vie commune, cela laisse tant de souvenirs, mais les souvenirs ne remplaçent pas la présence.
Floriane
Comme vous parlez bien de cette douleur. Je ne connaissais pas la comparaison avec les drogués, mais effectivement, il y a là une dimension de dépendance véritable. Comme vous, il me manque les "papouilles" dans la fourrure, les caresses sur le museau.. Le chat qui vous suit partout, dès que je changeais de pièce elle me suivait, elle me faisait des scènes de jalousie avec l'ordinateur quand je restais trop longtemps à son goût devant ( c'est à dire plus d'une minute ) de même quand je me mettais au piano... j'ai entendu à la radio hier la chanson de Barbara "une petite cantate" qu'elle avait écrite à la mémoire d'une amie morte alors qu'elle avait coutume de jouer avec elle cette cantate... Et j'ai eu les larmes aux yeux en entendant " comme elle est difficile cette cantate sans toi"
Il faut admettre que les chats vivent moins longtemps que nous, les vôtres ont eu de longues vies si je comprends bien, donc c'est dans l'ordre des choses quand on est raisonnable, mais comment l'admettre cependant ?
Moi aussi, ça me réconforte un peu de communiquer avec des personnes qui connaissent cette situation de deuil d'un chat... Je craignais tant d'être ridicule ou de susciter la réprobation parce que " ce n'est jamais qu'un chat".
Bon courage à vous, c'est tout ce que je trouve à vous dire...
Sabine
Histoire d'un pauvre chat: hier j'ai recueilli un chat abandonnée et completement assoifé j'ai fait de mon mieux pour l'aidé mais il était a bout de force il était peut-être blessé il arrivé a peine a se déplacer aussi il a passé la nuit dans la maison puis le lendemain en fin de matiné je l'ai retrouvé mort la tête dans la nourriture qu'on lui avaient donné avec mes grand-parents la veille.
Il était a bout de force sa fesait surment des jours qu'il avait était abandonnée en plus il a était poursuivit a plusieurs reprise par ma chate flo.
Il était tellement afaiblie que n'importe qu'elle animal(surtout un renard) aurait pu l'attraper sans soucis.
il ne pouvait même plus se défendre.
SVP moi aussi j'ai besoin de conseil
Vous avez fait tout ce qui etait possible et surtout vous avez ete la pour son dernier souffle en lui donnant de l'affection. C'est ce qu'il faut retenir.
Ceux a blamer et a condamner sont ceux qui l'ont abandonne et fait souffrir.
Vous n'etes pas responsable de leur conduite.
Felicitez vous d'avoir ete la lors de ses derniers souffles!