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La fin de naruto shippuden - Page 3

Question anonyme le 14/08/2009 à 19h52
Dernière réponse le 10/10/2014 à 22h04
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Je rève de connaitre la fin du shippuden
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809 réponses pour « 
la fin de naruto shippuden
 »
Réponse de antonio86
Le 16/06/2010 é 15h10
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Moi j'ai trouve qui ce cache sous le maske de madara uchiha il sagit de kagami uchiha il apartener a l'encien équipe de l'ogage deuxieme du non il a prix le non de madara kagami uchiha il est responsable de tout les centre des malheur des 5 village caché c"est lui qui est responsable de tout depuit le debut de l'histoire et naruto devra surment l'afronter ou peut-etre c'est lui qui est dans le derniers sarcophage invoquer par kabuto kagami uchiha .
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Réponse anonyme
Le 20/06/2010 é 15h07
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Moi je pense que va ambrasse sakura a la fin
Référence(s) :
xxx
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Réponse de antonio86
Le 21/06/2010 é 07h13
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Pour l'épisode 500 de naruto shippuden on va savoir ce qui c"est passé il-y-a 16 ans de l'attaque du démon renard et de la naissance de naruto et c'est s'origine lui linstigateur qui ce cache dans lombre de sasuké et de naruto lui qui à provoqué dans de soufance aux pays ninjas des 5 nation j'ai une hypotése pour surment aubtenir les 3 yeux des clan ninjas le byacugan qui a était prix par le pére de neji le sharingan de sasuké que madara a réusis le rendre puissant et le riningan du pére des deux éritier ensuite pour permetre de les fusionner en une seul pépille pour auptenir l'oeil de lune l'oeil supreme voici mon hypotése de la fin de naruto shippuden( conclusion le fondateur du clan uzumaki) surment un du clan de kushina ximenez antonio
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Réponse anonyme
Le 22/06/2010 é 21h44
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En ce qui me concerne je pense que l'actuel corps de madara uchiha est en quelque sorte la dépouille de obito uchiha. Le dernier sarcophage de kabuto serai pourquoi pas le vrai corps de madara qu'il se serai procurer on ne sais où ( comme tout ceux des corps qu'il réanime ). Naruto quant à lui va contrôler kyubi, avec cette force il pourra égaler le susando de sasuke. s'en suivra sans doute un combat interminable entre les deux anciens potes. Pourtant le véritable ennemi reste madara ( et pas sasuke ) j'ose espérer que sasuke va se rendre compte qu'il est manipulé. Toujours submergé par ses envie de vengeance il voudra se venger de madara cette fois , ou alors pètera un câble et décidera d'anéantir le mon shinobi tout entier ... Bref pour la suite , c'est à naruto de gérer tout ca !!!
Référence(s) :
no sources
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Réponse anonyme
Le 23/06/2010 é 15h07
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Marcel Proust Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Page d'aide sur les redirections « Proust » redirige ici. Pour les autres significations, voir Proust (homonymie). Question book-4.svg Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2009). Si vous connaissez le thème traité, merci d'indiquer les passages à sourcer avec {{Référence souhaitée}} ou, mieux, incluez les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Modifier l'article) Marcel Proust Marcel Proust en 1900. Marcel Proust en 1900. Nom de naissance Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust Activité(s) écrivain Naissance 10 juillet 1871 Paris, France Décès 18 novembre 1922 (à 51 ans) Paris, France Genre(s) roman Distinctions Lauréat du prix Goncourt 1919 Œuvres principales * À la recherche du temps perdu (1913 - 1927) Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust, né à Paris, le 10 juillet 1871 et mort à Paris le 18 novembre 1922, est un écrivain français dont l'œuvre principale s'intitule À la recherche du temps perdu. Sommaire [masquer] * 1 Biographie o 1.1 Enfance o 1.2 Années de jeunesse o 1.3 Rédaction de Jean Santeuil o 1.4 L'esthétique de Ruskin o 1.5 L'écriture de La Recherche * 2 Les œuvres o 2.1 Les Plaisirs et les Jours o 2.2 Jean Santeuil o 2.3 Les traductions de Ruskin o 2.4 Contre Sainte-Beuve o 2.5 Pastiches et mélanges o 2.6 À la recherche du temps perdu * 3 Anecdotes o 3.1 Surnoms et pseudonymes o 3.2 Illiers-Combray o 3.3 Le questionnaire o 3.4 Un portrait de Proust au restaurant Weber vers 1905 * 4 Œuvres o 4.1 Divers o 4.2 À la recherche du temps perdu o 4.3 Correspondance * 5 Bibliographie o 5.1 Ouvrages généraux o 5.2 Monographies * 6 Adaptations o 6.1 Filmographie o 6.2 Divers * 7 Liens externes * 8 Notes et références Biographie [modifier] Enfance [modifier] Marcel Proust naît dans le quartier d'Auteuil (16e arrondissement), dans la maison de son grand-oncle maternel, Louis Weil, au 96, rue La Fontaine. Sa mère, née Jeanne Weil, fille d'un agent de change juif d'origine alsacienne, lui apporte une culture riche et profonde. Elle lui voue une affection parfois envahissante. Son père, Adrien Proust, fils d'un commerçant d'Illiers (en Eure-et-Loir), professeur à la faculté de Médecine de Paris après avoir commencé ses études au séminaire, est le premier grand hygiéniste français, conseiller du gouvernement pour la lutte contre les épidémies. Caillebotte et peut-être l'ambiance de Combray Marcel est baptisé à l'église Saint-Louis-d'Antin à Paris. Or la Commune fait rage à Paris en mai 1871. « Peu avant la naissance de Marcel Proust, pendant la Commune, le docteur Proust avait été blessé par la balle d'un insurgé, tandis qu'il rentrait de l'hôpital de la Charité. Madame Proust, enceinte, se remit difficilement de l'émotion qu'elle avait éprouvée en apprenant le danger auquel venait d'échapper son mari. L'enfant qu'elle mit au monde bientôt après, naquit si débile que son père craignit qu'il ne fût point viable. On l'entoura de soins; il donna les signes d'une intelligence et d'une sensibilité précoces, mais sa santé demeura délicate[1]. » Marcel est fragile et le printemps devient pour lui la plus pénible des saisons. Les pollens libérés par les fleurs dans les premiers beaux jours provoquent chez lui de violentes crises d'asthme. À neuf ans, alors qu'il rentre d'une promenade au Bois de Boulogne avec ses parents, il étouffe, sa respiration ne revient pas. Son père le voit mourir. Un ultime sursaut le sauve. Voilà maintenant la menace qui plane sur l'enfant, et sur l'homme plus tard : la mort peut le saisir dès le retour du printemps, à la fin d'une promenade, n'importe quand, si une crise d'asthme est trop forte. Années de jeunesse [modifier] Jean Béraud, La Sortie du lycée Condorcet Il étudie au lycée Condorcet, où il est l'élève du philosophe Alphonse Darlu et où il se lie d'amitié avec Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet, et avec Lucien Daudet, fils du romancier Alphonse Daudet. Puis, il devance l’appel sous les drapeaux et accomplit son service militaire à Orléans, au 76e régiment d'infanterie. Rendu à la vie civile, il suit à l’École libre des sciences politiques les cours d’Albert Sorel (qui le juge « pas intelligent » lors de son oral de sortie) et d'Anatole Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux d'Henri Bergson, son cousin par alliance, au mariage duquel il sera garçon d'honneur et dont l’influence sur son œuvre a été parfois jugée importante, ce dont Proust s'est toujours défendu. L'influence de son homosexualité sur son œuvre est pour sa part importante puisque Marcel Proust fut l'un des premiers romanciers européens à traiter ouvertement de ce sujet dans ses écrits. En 1894, il publie Les Plaisirs et les Jours, un recueil de poèmes en prose, portraits et nouvelles dans un style fin de siècle où son art se montre plein de promesses. Illustré par Madeleine Lemaire, dont Proust fréquente le salon avec son ami le compositeur Reynaldo Hahn, le livre passe à peu près inaperçu et la critique l'accueille avec sévérité - notamment l'écrivain Jean Lorrain, réputé pour la férocité de ses jugements. Il en dit tant de mal qu'il se retrouve au petit matin sur un pré, un pistolet à la main. Face à lui, également un pistolet à la main : Marcel Proust, avec pour témoin le peintre Jean Béraud. Tout se termine sans blessures, mais non sans tristesse pour l'auteur débutant. Ce livre vaut à Proust une réputation de mondain dilettante qui ne se dissipera qu'après la publication des premiers tomes de À la recherche du temps perdu. Rédaction de Jean Santeuil [modifier] Boldini, Robert de Montesquiou La fortune familiale lui assure une existence facile et lui permet de fréquenter les salons du milieu bourgeois et de l'aristocratie. Il y accumule le matériau nécessaire à la construction de son œuvre : une conscience plonge en elle-même, recueille tout ce que le temps vécu y a laissé intact, et se met à reconstruire, à donner vie à ce qui fut ébauches et signes. Lent et patient travail de déchiffrage, comme s'il fallait en tirer le plan nécessaire et unique d'un genre qui n'a pas de précédent, qui n'aura pas de descendance : celui d'une cathédrale du temps. Pourtant, rien du gothique répétitif dans cette recherche, rien de pesant, de roman - rien du roman non plus, pas d'intrigue, d'exposition, de nœud, de dénouement. À partir de l'été 1895, il entreprend la rédaction d'un roman qui relate la vie d'un jeune homme épris de littérature dans le Paris mondain de la fin du XIXe siècle. Publié en 1952, ce livre, intitulé, après la mort de l'auteur, Jean Santeuil, du nom du personnage principal, est resté à l'état de fragments mis au net. L'esthétique de Ruskin [modifier] Caillebotte, Jeune Homme à la fenêtre Vers 1900, il abandonne la rédaction de ce roman qui nous est parvenu sous forme de fragments manuscrits découverts et édités dans les années 1950 par Bernard de Fallois. Il se tourne alors vers l'esthète anglais John Ruskin. Celui-ci ayant interdit qu'on traduise son œuvre de son vivant, Proust le découvre dans le texte et au travers d'articles et d'ouvrages qui lui sont consacrés, comme celui de Robert de La Sizeranne, Ruskin et la religion de la beauté. À la mort de Ruskin, en 1900, Proust décide de le traduire. À cette fin, il entreprend plusieurs « pèlerinages ruskiniens », dans le Nord de la France, à Amiens, et surtout à Venise, où il séjourne avec sa mère. Cet épisode est repris dans Albertine disparue. Les parents de Marcel jouent d'ailleurs un rôle déterminant dans le travail de traduction. Le père l'accepte comme un moyen de mettre à un travail sérieux un fils qui se révèle depuis toujours rebelle à toute fonction sociale et qui vient de donner sa démission d'employé non rémunéré de la Bibliothèque Mazarine. La mère joue un rôle beaucoup plus direct. Marcel Proust maîtrisant mal l'anglais, elle se livre à une première traduction mot à mot du texte anglais ; à partir de ce déchiffrage, Proust peut alors « écrire en excellent français, du Ruskin », comme le nota un critique à la parution de sa première traduction, La Bible d'Amiens (1904). L'écriture de La Recherche [modifier] La première pierre, la première phrase de l'œuvre entière est posée en 1907. Pendant quinze années, Proust vit en reclus dans sa chambre tapissée de liège, au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, où il a emménagé le 27 décembre 1906 après la mort de ses parents, et qu'il quittera en 1919. Portes fermées, Proust écrit, ne cesse de modifier et de retrancher, d'ajouter en collant sur les pages initiales les « paperolles » que l'imprimeur redoute. Plus de deux cents personnages vivent sous sa plume, couvrant quatre générations. Après la mort de ses parents, sa santé déjà fragile se détériore davantage en raison de son asthme. Il vit en reclus et s’épuise au travail. Son œuvre principale, À la recherche du temps perdu, sera publiée entre 1913 et 1927, c'est-à-dire en partie à titre posthume. Le premier tome, Du côté de chez Swann (1913), est refusé chez Gallimard sur les conseils d'André Gide, qui exprimera ses regrets par la suite. Finalement, le livre est édité à compte d'auteur chez Grasset. L'année suivante, le 30 mai, Proust perd son secrétaire et ami, Alfred Agostinelli, dans un accident d'avion. Ce deuil, surmonté par l'écriture, traverse certaines des pages de La Recherche. Les éditions Gallimard acceptent le deuxième volume, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, pour lequel Proust reçoit en 1919 le prix Goncourt. Il ne reste plus à Proust que trois années à vivre. Il travaille sans relâche à l’écriture des cinq livres suivants de À la recherche du temps perdu, jusqu'en 1922. Il meurt épuisé, le 18 novembre 1922, emporté par une bronchite mal soignée. Il demeurait au 44 Rue de l'Amiral Hamelin à Paris. Marcel Proust est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris, division 85. Les œuvres [modifier] Les Plaisirs et les Jours [modifier] Les Plaisirs et les Jours est un recueil de poèmes en prose et de nouvelles publié par Marcel Proust en 1894 chez Calmann-Lévy. Ce recueil s'inspire fortement du décadentisme et notamment du travail du dandy Robert de Montesquiou. Il s'agit du premier ouvrage de son auteur, qui cherchera à en éviter la réimpression pendant la rédaction de La Recherche. Jean Santeuil [modifier] L'année suivante, Proust entreprend l'écriture d'un roman mettant en scène un jeune homme qui évolue dans Paris de la fin du XIXe siècle. Considéré comme une ébauche de La Recherche, Jean Santeuil ne constitue pas un ensemble achevé. Proust y évoque notamment l'affaire Dreyfus, dont il fut l'un des témoins directs. Il est l'un des premiers à faire circuler une pétition favorable au capitaine français accusé de trahison et à la faire signer par Anatole France. Les traductions de Ruskin [modifier] John Ruskin - La Bible d'Amiens - 001.jpg La Bible d'Amiens sur Wikisource Sésame et les lys sur Wikisource Proust traduit La Bible d'Amiens, de John Ruskin, et ce travail, ainsi que sa deuxième traduction, Sésame et les lys (1906), est salué par la critique, dont Henri Bergson. Cependant, le choix des œuvres traduites ne se révèle pas heureux et l'ensemble est un échec éditorial. C'est pourtant pour le futur écrivain un moment charnière où s'affirme sa personnalité. En effet, il accompagne ses traductions de notes abondantes et de préfaces longues et riches qui occupent une place presque aussi importante que le texte traduit. Surtout, en traduisant Ruskin, Proust prend peu à peu ses distances avec celui-ci, au point de critiquer ses positions esthétiques. Cela est particulièrement perceptible dans le dernier chapitre de sa préface à La Bible d'Amiens qui tranche avec l'admiration qu'il exprime dans les trois premiers. Il reproche notamment à Ruskin son idolâtrie esthétique, critique qu'il adressa également à Robert de Montesquiou et qu'il fit partager par Swann et Charlus dans La Recherche. Pour Proust, c'est dévoyer l'art que d'aimer une œuvre parce que tel écrivain en parle ; il faut l'aimer pour elle-même. Contre Sainte-Beuve [modifier] Contre Sainte-Beuve, publié à titre posthume en 1954, est un recueil d'essais consacré aux écrivains que Proust admirait tout en les critiquant : Balzac, Flaubert, etc. Il y attaque Sainte-Beuve et sa méthode critique selon laquelle l'œuvre d'un écrivain serait avant tout le reflet de sa vie et pourrait s'expliquer par elle. En s'y opposant, Proust fonde sa propre poétique ; on peut considérer À la recherche du temps perdu comme une réalisation systématique des idées exposées dans ce recueil d'essais. Pastiches et mélanges [modifier] Pastiches et mélanges est une œuvre que Proust publie en 1919 à la NRF. Il s'agit d'un recueil de préfaces et d'articles de presse parus principalement dans Le Figaro à partir de 1908, rassemblés en un volume à la demande de Gaston Gallimard. À la recherche du temps perdu [modifier] Article détaillé : À la recherche du temps perdu. Épreuve annotée de Du côté de chez Swann. Des critiques ont écrit que le roman moderne commençait avec Marcel Proust. En rompant avec la notion d’intrigue, l’écrivain devient celui qui cherche à rendre la vérité de l’âme. La composition de La Recherche en témoigne : les thèmes tournent selon un plan musical et un jeu de correspondances qui s’apparentent à la poésie. Proust voulait saisir la vie en mouvement, sans autre ordre que celui des fluctuations de la mémoire affective. Il nous laisse des portraits uniques, des lieux recréés, une réflexion sur l’amour et la jalousie, une image de la vie, du vide de l'existence, et de l’art. Il nous laisse surtout un style composé de phrases (parfois) longues[2], pareilles à une respiration dans laquelle on « s’embarque ». « Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu’il y ait d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l’infini et qui, bien des siècles après qu’est éteint le foyer dont il émanait, qu’il s’appelât Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore leur rayon spécial. « Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots, quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, chaque minute, quand nous vivons détournés de nous-mêmes, l’amour-propre, la passion, l’intelligence, et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie ». (Le Temps retrouvé) Dernière page de La Recherche L'œuvre de Marcel Proust est aussi une réflexion majeure sur le temps. La « Recherche du Temps Perdu » permet de s'interroger sur l'existence même du temps, sur sa relativité et sur l'incapacité à le saisir au présent. Une vie s'écoule sans que l'individu en ait conscience et seul un événement fortuit - goûter une madeleine, buter sur un pavé - fait surgir à la conscience le passé dans son ensemble et comprendre que seul le temps écoulé, perdu, a une valeur. Le temps n'existe ni au présent, ni au futur, mais au seul passé, dont la prise de conscience est proche de la mort. La descente de l'escalier de Guermantes au cours de laquelle le Narrateur ne reconnaît pas immédiatement les êtres qui ont été les compagnons de sa vie symbolise l'impossibilité qu'il y a à voir le temps passer en soi comme sur les autres. On garde toute sa vie l'image des êtres tels qu'ils nous sont apparus le premier jour et la prise de conscience de la dégradation opérée par le temps sur leur visage nous les rend méconnaissables jusqu'à ce que les ayant reconnus l'individu prenne conscience de sa mort prochaine. Seule la conscience du temps passé donne son unité au quotidien fragmenté. Le Grand Hôtel de Cabourg, où Proust séjourna chaque été de 1907 à 1914 L'analyse du snobisme et de la société aristocratique et bourgeoise de son temps fait de l'œuvre de Proust une interrogation majeure des mobiles sociaux de l'individu et de son rapport aux autres, instruments de l'ascension sociale. Comme Honoré de Balzac, Marcel Proust a su créer un monde imaginaire, peuplé de personnages devenus aujourd'hui des types sociaux ou moraux. Comme Le Père Goriot, Eugénie Grandet, La Duchesse de Langeais ou Vautrin chez Balzac, Madame Verdurin, la duchesse de Guermantes, Charlus ou Swann sont, chez Proust, des personnages en lesquels s'incarnent une caractéristique particulière : ambition, désintéressement, suprématie mondaine, veulerie[3],[4],[5]. L'amour et la jalousie sont également analysés sous un jour nouveau. L'amour n'existe chez Swann, ou chez le Narrateur, qu'au travers de la jalousie. La jalousie, ou le simple fait de ne pas être l'élu, génèrerait l'amour, qui une fois existant, se nourrirait non de la plénitude de sa réalisation, mais de l'absence. Swann n'épouse Odette de Crécy que lorsqu'il ne l'aime plus. Le Narrateur n'a jamais autant aimé Albertine que lorsqu'elle a disparu (voir Albertine disparue). On n'aime que ce en quoi on poursuit quelque chose d'inaccessible, on n'aime que ce qu'on ne possède pas, écrit par exemple Proust dans La Prisonnière. Cette théorie développée dans l'oeuvre reflète exactement la pensée de Proust, comme l'illustre la célèbre rencontre entre l'écrivain et le jeune Emmanuel Berl, rencontre que ce dernier décrira dans son roman Sylvia (1952). Lorsque Berl lui fait part de l'amour partagé qu'il éprouve pour une jeune femme, Proust dit sa crainte que Sylvia ne s'interpose entre Berl et son amour pour elle, puis devant l'incompréhension de Berl, qui maintient qu'il peut exister un amour heureux, se fâche et renvoie le jeune homme chez lui. La Recherche réserve également une place importante à l'analyse de l'homosexualité, en particulier dans Sodome et Gomorrhe où apparaît sous son vrai jour le personnage de Charlus. Enfin, l'oeuvre se distingue par son humour et son sens de la métaphore. Humour, par exemple, lorsque le Narrateur note les fautes de langage du directeur de l'hôtel de Cabourg, qui dit un mot pour un autre (le ciel est parcheminé d'étoiles, au lieu de parsemé). Sens de la métaphore, lorsque le Narrateur compare le rebachage de sa gouvernante, Françoise, une femme d'extraction paysanne qui a tendance à revenir régulièrement sur les mêmes sujets, au retour systématique du thème d'une fugue de Bach. Anecdotes [modifier] Surnoms et pseudonymes [modifier] La mère de Proust lui donnait, enfant, des surnoms affectueux, tels « mon petit jaunet », « mon petit serin », « mon petit benêt » ou « mon petit nigaud ». Dans ses lettres, son fils était « loup » ou « mon pauvre loup ». Ses amis et relations lui attribuaient d'autres sobriquets, plus ou moins amicaux, tels que « Poney », « Lecram » (anacyclique de Marcel), l'« Abeille des fleurs héraldiques », le « Flagorneur » ou le « Saturnien », et ils utilisaient le verbe « proustifier » pour qualifier sa manière d'écrire. Dans les salons, il était « Popelin Cadet », et ses dîners mémorables dans le grand hôtel parisien lui ont valu l'appellation de « Proust du Ritz ». Le romancier Paul Bourget affubla Proust d'un sobriquet faisant référence à son gôut pour les porcelaines de Saxe. Il écrivit à la demi-mondaine, Laure Hayman, amie des deux écrivains:(...) votre saxe psychologique, ce petit Marcel (...) tout simplement exquis. Laure Hayman avait donné à Marcel Proust un exemplaire de la nouvelle de Paul Bourget, Gladys Harvey, relié dans la soie d'un de ses jupons. Laure était le modèle supposé du personnage crée par Bourget et elle avait écrit sur l'exemplaire offert à Proust une mise en garde: "Ne rencontrez jamais une Gladys Harvey." Dans ses écrits, Proust a souvent employé des pseudonymes. Ses publications dans la presse sont signées Bernard d'Algouvres, Dominique, Horatio, Marc-Antoine, Écho, Laurence ou simplement D. Illiers-Combray [modifier] Blason d'Illiers-Combray Le village d’Illiers, en Eure-et-Loir, inspira à Proust le lieu fictif de Combray. À l’occasion du centenaire de sa naissance, en 1971, ce village d’Illiers où, enfant, le « petit Marcel » venait passer ses vacances chez sa tante Élisabeth Amiot, lui rendit hommage en changeant de nom pour devenir Illiers-Combray. C'est la seule commune française à avoir adopté un nom emprunté à la littérature. Le questionnaire [modifier] L'écrivain est également connu pour le Questionnaire de Proust (1886), en réalité un simple questionnaire de personnalité auquel il répondit par hasard dans son adolescence, et qui donna à Bernard Pivot l’idée d’élaborer le sien. Quelques réponses sont restées historiques, par exemple, à l'interrogation « Comment aimeriez-vous mourir ? », la réplique : « J’aimerais mieux pas. » Quelques années après son apparition chez Bernard Pivot, le questionnaire traversa l'Atlantique pour se retrouver dans l'émission télévisée Actors' Studio, où James Lipton interviewe les stars du grand écran. Un portrait de Proust au restaurant Weber vers 1905 [modifier] « Vers 7 heures et demie arrivait chez Weber un jeune homme pâle, aux yeux de biche, suçant ou tripotant une moitié de sa moustache brune et tombante, entouré de lainages comme un bibelot chinois. Il demandait une grappe de raisin, un verre d’eau et déclarait qu’il venait de se lever, qu’il avait la grippe, qu’il s’allait recoucher, que le bruit lui faisait mal, jetait autour de lui des regards inquiets, puis moqueurs, en fin de compte éclatait d’un rire enchanté et restait. Bientôt sortaient de ses lèvres, proférées sur un ton hésitant et hâtif, des remarques d’une extraordinaire nouveauté et des aperçus d’une finesse diabolique. Ses images imprévues voletaient à la cime des choses et des gens, ainsi qu’une musique supérieure, comme on raconte qu’il arrivait à la taverne du Globe, entre les compagnons du divin Shakespeare. Il tenait de Mercutio et de Puck, suivant plusieurs pensées à la fois, agile à s’excuser d’être aimable, rongé de scrupules ironiques, naturellement complexe, frémissant et soyeux. » (Léon Daudet, Salons et Journaux, chap. IX). Œuvres [modifier] Sur les autres projets Wikimédia : * Marcel Proust sur Wikimedia Commons (ressources multimédia) * Marcel Proust sur Wikisource (bibliothèque universelle) * Marcel Proust sur Wikiquote (recueil de citations) Tombe de Proust au Père Lachaise Divers [modifier] L'ordre chronologique est celui des parutions. * Les Plaisirs et les Jours, Calmann-Lévy, 1896 * La Bible d'Amiens, préface, traduction et notes de l'ouvrage de John Ruskin The Bible of Amiens, Mercure de France, 1904 * « La mort des cathédrales », Le Figaro, 16 août 1904 * Sésame et les lys, traduction de l'ouvrage de John Ruskin Sesame and Lilies, Mercure de France, 1906 * Pastiches et mélanges, NRF, 1919 * Chroniques, 1927 * Jean Santeuil, 1952 * Contre Sainte-Beuve, 1954 * Chardin et Rembrandt, Le Bruit du temps, 2009 À la recherche du temps perdu [modifier] * Du côté de chez Swann, Grasset, 1913 o Partie 1 : Combray o Partie 2 : Un amour de Swann o Partie 3 : Noms de pays : le nom * À l'ombre des jeunes filles en fleurs, NRF, 1918, prix Goncourt o Partie 1 : Autour de Mme Swann o Partie 2 : Noms de pays : le pays * Le Côté de Guermantes I et II, NRF, 1921-1922 * Sodome et Gomorrhe I et II, NRF, 1922-1923 * La Prisonnière, NRF, 1923 * Albertine disparue (La Fugitive), 1925 * Le Temps retrouvé, NRF, 1927 Correspondance [modifier] * Plusieurs volumes posthumes, publiés à partir de 1926. * Une première édition en 6 tomes (classée par correspondants), publiée par Robert Proust et Paul Brach : Correspondance générale (1930-1936). * Une grande édition de référence en 21 tomes, où les lettres des volumes précédents sont reprises, augmentées, dotées d'une annotation universitaire, et classées chronologiquement, par Philip Kolb : Correspondance (Plon, 1971-1993). * Une édition anthologique corrigée et présentée par Françoise Leriche, avec de nouvelles lettres inédites : Marcel Proust, Lettres (Plon, 2004). * Un choix de lettres sélectionnées et présentées par Jérôme Picon, en édition de poche : Proust, Correspondance (Garnier-Flammarion, 2007). Bibliographie [modifier] Ouvrages généraux [modifier] * Maurice Bardèche, Marcel Proust romancier, Les Sept Couleurs, 1971 * Samuel Beckett, Proust, essai composé en anglais en 1930, traduit en français par É. Fournier, Éditions de Minuit, 1990 * Jacques Benoist-Méchin, Retour à Marcel Proust, Pierre Amiot, 1957 * Annick Bouillaguet, Brian G. Rogers (dir.), Dictionnaire Marcel Proust, Honoré Champion, coll. « Dictionnaires et références », 2004 * Georges Cattaui, Marcel Proust, Proust et son Temps, Proust et le Temps, préface de Daniel-Rops, Julliard, 1953 * Gilles Deleuze, Proust et les signes, PUF, 1970 * (it) Giacomo Debenedetti, Proust, Bollati Boringhieri, 2005 * Pietro Citati, La Colombe poignardée, Proust et la Recherche, Gallimard, 1997 * Ghislain de Diesbach, Proust, Perrin, 1991 * Roger Duchêne, L'Impossible Marcel Proust, Robert Laffont, 1994 * Michel Erman, Marcel Proust, Fayard, 1994 * Edmond Jaloux, Avec Marcel Proust, La Palatine, Genève, 1953 * Ramon Fernandez (dir.), Hommage à Marcel Proust, Gallimard, coll. "Les Cahiers Marcel Proust", n°1, 1927 * Ramon Fernandez, À la gloire de Proust, Éditions de La Nouvelle Revue Critique, 1943 ; rééd. Grasset sous le titre Proust, 2009 (ISBN 9782246075226). * Giovanni Macchia, L'Ange de la Nuit (Sur Proust), Gallimard, 1993 * Claude Mauriac, Proust, coll. «Écrivains de toujours», Seuil, 1953 * François Mauriac, Du côté de chez Proust, La Table ronde, 1947 * André Maurois, À la recherche de Marcel Proust, Hachette, 1949 * André Maurois, Le Monde de Marcel Proust, Hachette, 1960 * George Painter, Marcel Proust, 2 vol., Mercure de France, 1966-1968, traduit de l'anglais et préfacé par Georges Cattaui ; édition revue, en un volume, corrigée et augmentée d'une nouvelle préface de l'auteur, Mercure de France, 1992 * Gaëtan Picon, Lecture de Marcel Proust, Mercure de France, 1963 * Léon Pierre-Quint, Marcel Proust, sa vie, son œuvre, Sagittaire, 1946 * Jean-François Revel, Sur Proust, Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 1987 * Jean-Pierre Richard, Proust et le monde sensible, Seuil, 1974 * Ernest Seillière, Marcel Proust, Éditions de La Nouvelle Revue critique, 1931 * Anne Simon, Proust ou le réel retrouvé, Paris, PUF, 2000 * Jean-Yves Tadié, Marcel Proust, NRF/Biographie, Gallimard, 1996 * Edmund White, Marcel Proust, Fides, 2001 Monographies [modifier] * Pierre Abraham, Proust, Rieder, 1930 * Céleste Albaret, Monsieur Proust, Robert Laffont, 1973 * Jacques Bersani (éd.), Les Critiques de notre temps et Proust, Garnier, 1971 * (en) Martine Beugnet et Marion Schmid, Proust at the Movies, Ashgate, Aldershot et Burlington, 2004, 261 p. 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Divers [modifier] * Suso Cecchi d'Amico et Luchino Visconti : À la recherche du temps perdu, scénario d'après Marcel Proust, Persona, 1984. * Harold Pinter : Le Scénario Proust : A la recherche du temps perdu , avec la collaboration de Joseph Losey et Barbara Bray, traduction de l'anglais par Jean Pavans, scénario d'après Marcel Proust, Gallimard, Paris, 2003. * Stéphane Heuet : À la recherche du temps perdu, bande dessinée d'après Marcel Proust, 5 vol. parus, Delcourt, Tournai, Belgique, 1998-2008. * Alberto Lombardo, L'Air de rien, adaptation théâtrale de À la recherche du temps perdu sur la relation Albertine-Marcel, 1988. * Intégrale de À la recherche du temps perdu, lu par André Dussollier, Guillaume Gallienne, Michaël Lonsdale, Denis Podalydès, Robin Renucci et Lambert Wilson aux Éditions Thélème. * Texte intégral de l'édition Gallimard de À la recherche du temps perdu 1946-1947 en ligne sur Bibliothèque électronique du Québec Liens externes [modifier] * Bibliographies * Dossier de la BNF sur Proust * Essai sur Proust en Allemagne * Citations de Proust Notes et références [modifier] 1. ↑ Georges Cattaui, Proust, dans : dictionnaire des auteurs Laffont-Bompiani, 1990, t.III, p. 793 (ISBN 2221501748) 2. ↑ Dans son Dictionnaire égoïste de la littérature française, page 700 (édition 2005), Charles Dantzig écrit sur le style de Proust : « Il a un rythme d’une infinie souplesse. Il le varie au moyen de phrases courtes, car l’idée populaire que Proust n’est composée que de phrases longues est fausse (comme si d’ailleurs les phrases longues étaient un vice), mais encore de dévidages de raisonnements aussi rusés que réfléchis » 3. ↑ « Ce sont les fameux « monomanes » de Balzac que nous revoyons, en effet, dans les grands passionnés de Proust, dans Charlus, dans le narrateur lorsqu'il devient le tortionnaire d'Albertine et le bourreau de lui-même, dans Swann, aveugle devant Odette, dans Saint-Loup, à partir du moment où ce personnage mystérieux et fuyant révèle sa véritable figure. A eux tous s'applique exactement le mot de Balzac sur les « hommes à passion » (...). Swann détruit en quelques mois une situation mondaine qu'il avait mis des années à construire(...). A la fin de la Recherche, Madame Verdurin devenue princesse de Guermantes, Bloch (...) qui va entrer à l'Académie, Morel, « grand honnête homme », (...) sont des triomphateurs balzaciens, c'est le triomphe des indignes (...). Proust, plus intérieur que Balzac, a même découvert ce qu'on pourrait appeler une transcription habituelle des monomanes, une déformation systématique de la sensibilité et du raisonnement (..) à laquelle Balzac n'avait pas pensé. Charlus n'est pas seulement obsédé par son vice, comme Claës ou Grandet le sont par leur idée fixe, comme Hulot l'est par son goût (...) des tendrons, mais encore il voit la vie quotidienne de Paris en guerre à travers un verre coloré qui est celui de sa préoccupation constante. Sa sensibilité, sa vision, sont imprégnées par son idée fixe qui l'a amené à se construire un univers dans lequel toutes les actions s'expliquent par son homosexualité et dans lequel également les seuls événements passionnants sont ceux qui facilitent son penchant. Ce parallélisme, non pas accidentel, mais profond, de Balzac et de Proust, nous met alors sur la voie. Leurs personnages démonstratifs se ressemblent parce que leur explication des passions des hommes, qui semble si différente, repose au fond, sur la même idée. Pour Proust, comme pour Balzac, l'imagination est la reine des batailles : nous sommes ce que notre imagination fait de nous.Maurice Bardèche, cité par Georges Cattaui dans Marcel Proust, Proust et son Temps, Proust et le Temps, Julliard, Paris, 1953, Préface de Daniel-Rops, p. 112-113. » 4. ↑ Georges Cattaui : Proust, dictionnaires Laffont-Bompiani, 1990, t.III, p. 794 5. ↑ Axel Preiss, Proust dans : dictionnaire des littératures de langue française, Paris, 1984, t.III, p. 1814-1815(ISBN 2040153357) * Portail de la littérature Portail de la littérature * Portail de la poésie Portail de la poésie * Portail de la culture juive et du judaïsme Portail de la culture juive et du judaïsme * Portail de la France Portail de la France Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Proust ». Catégories : Écrivain français du XXe siècle | Lauréat du Prix Goncourt | Traducteur français | Traducteur depuis l'anglais | Traducteur vers le français | Naissance dans le 16e arrondissement de Paris | Naissance en 1871 | Décès en 1922 | Ancien élève du lycée Condorcet | Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris | À la recherche du temps perdu | Homosexualité dans la littérature | Marcel Proust | [+] Catégories cachées : Article manquant de référence depuis janvier 2009 | Portail:Littérature/Articles liés | Portail:Poésie/Articles liés | Portail:Judaïsme/Articles liés | Portail:France/Articles liés | Portail:Europe/Articles liés Outils personnels * Nouvelles fonctionnalités * Créer un compte ou se connecter Espaces de noms * Article * Discussion Variantes Affichages * Lire * Modifier * Afficher l’historique Actions Rechercher Rechercher Navigation * Accueil * Portails thématiques * Index alphabétique * Un article au hasard * Contacter Wikipédia Contribuer * Aide * Communauté * Modifications récentes * Accueil des nouveaux arrivants * Faire un don Imprimer / exporter * Créer un livre * Télécharger comme PDF * Version imprimable Boîte à outils * Pages liées * Suivi des pages liées * Importer un fichier * Pages spéciales * Adresse de cette version * Citer cette page Autres projets * Wikimedia Commons * Wikisource * Wikiquote Autres langues * Aragonés * العربية * مصرى * Žemaitėška * Беларуская * Беларуская (тарашкевіца) * Български * বাংলা * Brezhoneg * Bosanski * Català * Česky * Чӑвашла * Cymraeg * Dansk * Deutsch * Ελληνικά * English * Esperanto * Español * Eesti * Euskara * فارسی * Suomi * Frysk * Galego * עברית * Fiji Hindi * Hrvatski * Magyar * Հայերեն * Bahasa Indonesia * Ido * Íslenska * Italiano * 日本語 * ქართული * 한국어 * Kurdî * Latina * Lëtzebuergesch * Lietuvių * Latviešu * Македонски * മലയാളം * Монгол * Nederlands * ‪Norsk (nynorsk)‬ * ‪Norsk (bokmål)‬ * Polski * Português * Română * Русский * Саха тыла * Srpskohrvatski / Српскохрватски * Simple English * Slovenčina * Slovenščina * Српски / Srpski * Svenska * Kiswahili * தமிழ் * ไทย * Tagalog * Türkçe * Українська * Tiếng Việt * Volapük * Winaray * 中文 * Bân-lâm-gú * Dernière modification de cette page le 8 juin 2010 à 00:32. * Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence. Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.Marcel Proust Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Page d'aide sur les redirections « Proust » redirige ici. Pour les autres significations, voir Proust (homonymie). Question book-4.svg Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2009). Si vous connaissez le thème traité, merci d'indiquer les passages à sourcer avec {{Référence souhaitée}} ou, mieux, incluez les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Modifier l'article) Marcel Proust Marcel Proust en 1900. Marcel Proust en 1900. Nom de naissance Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust Activité(s) écrivain Naissance 10 juillet 1871 Paris, France Décès 18 novembre 1922 (à 51 ans) Paris, France Genre(s) roman Distinctions Lauréat du prix Goncourt 1919 Œuvres principales * À la recherche du temps perdu (1913 - 1927) Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust, né à Paris, le 10 juillet 1871 et mort à Paris le 18 novembre 1922, est un écrivain français dont l'œuvre principale s'intitule À la recherche du temps perdu. Sommaire [masquer] * 1 Biographie o 1.1 Enfance o 1.2 Années de jeunesse o 1.3 Rédaction de Jean Santeuil o 1.4 L'esthétique de Ruskin o 1.5 L'écriture de La Recherche * 2 Les œuvres o 2.1 Les Plaisirs et les Jours o 2.2 Jean Santeuil o 2.3 Les traductions de Ruskin o 2.4 Contre Sainte-Beuve o 2.5 Pastiches et mélanges o 2.6 À la recherche du temps perdu * 3 Anecdotes o 3.1 Surnoms et pseudonymes o 3.2 Illiers-Combray o 3.3 Le questionnaire o 3.4 Un portrait de Proust au restaurant Weber vers 1905 * 4 Œuvres o 4.1 Divers o 4.2 À la recherche du temps perdu o 4.3 Correspondance * 5 Bibliographie o 5.1 Ouvrages généraux o 5.2 Monographies * 6 Adaptations o 6.1 Filmographie o 6.2 Divers * 7 Liens externes * 8 Notes et références Biographie [modifier] Enfance [modifier] Marcel Proust naît dans le quartier d'Auteuil (16e arrondissement), dans la maison de son grand-oncle maternel, Louis Weil, au 96, rue La Fontaine. Sa mère, née Jeanne Weil, fille d'un agent de change juif d'origine alsacienne, lui apporte une culture riche et profonde. Elle lui voue une affection parfois envahissante. Son père, Adrien Proust, fils d'un commerçant d'Illiers (en Eure-et-Loir), professeur à la faculté de Médecine de Paris après avoir commencé ses études au séminaire, est le premier grand hygiéniste français, conseiller du gouvernement pour la lutte contre les épidémies. Caillebotte et peut-être l'ambiance de Combray Marcel est baptisé à l'église Saint-Louis-d'Antin à Paris. Or la Commune fait rage à Paris en mai 1871. « Peu avant la naissance de Marcel Proust, pendant la Commune, le docteur Proust avait été blessé par la balle d'un insurgé, tandis qu'il rentrait de l'hôpital de la Charité. Madame Proust, enceinte, se remit difficilement de l'émotion qu'elle avait éprouvée en apprenant le danger auquel venait d'échapper son mari. L'enfant qu'elle mit au monde bientôt après, naquit si débile que son père craignit qu'il ne fût point viable. On l'entoura de soins; il donna les signes d'une intelligence et d'une sensibilité précoces, mais sa santé demeura délicate[1]. » Marcel est fragile et le printemps devient pour lui la plus pénible des saisons. Les pollens libérés par les fleurs dans les premiers beaux jours provoquent chez lui de violentes crises d'asthme. À neuf ans, alors qu'il rentre d'une promenade au Bois de Boulogne avec ses parents, il étouffe, sa respiration ne revient pas. Son père le voit mourir. Un ultime sursaut le sauve. Voilà maintenant la menace qui plane sur l'enfant, et sur l'homme plus tard : la mort peut le saisir dès le retour du printemps, à la fin d'une promenade, n'importe quand, si une crise d'asthme est trop forte. Années de jeunesse [modifier] Jean Béraud, La Sortie du lycée Condorcet Il étudie au lycée Condorcet, où il est l'élève du philosophe Alphonse Darlu et où il se lie d'amitié avec Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet, et avec Lucien Daudet, fils du romancier Alphonse Daudet. Puis, il devance l’appel sous les drapeaux et accomplit son service militaire à Orléans, au 76e régiment d'infanterie. Rendu à la vie civile, il suit à l’École libre des sciences politiques les cours d’Albert Sorel (qui le juge « pas intelligent » lors de son oral de sortie) et d'Anatole Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux d'Henri Bergson, son cousin par alliance, au mariage duquel il sera garçon d'honneur et dont l’influence sur son œuvre a été parfois jugée importante, ce dont Proust s'est toujours défendu. L'influence de son homosexualité sur son œuvre est pour sa part importante puisque Marcel Proust fut l'un des premiers romanciers européens à traiter ouvertement de ce sujet dans ses écrits. En 1894, il publie Les Plaisirs et les Jours, un recueil de poèmes en prose, portraits et nouvelles dans un style fin de siècle où son art se montre plein de promesses. Illustré par Madeleine Lemaire, dont Proust fréquente le salon avec son ami le compositeur Reynaldo Hahn, le livre passe à peu près inaperçu et la critique l'accueille avec sévérité - notamment l'écrivain Jean Lorrain, réputé pour la férocité de ses jugements. Il en dit tant de mal qu'il se retrouve au petit matin sur un pré, un pistolet à la main. Face à lui, également un pistolet à la main : Marcel Proust, avec pour témoin le peintre Jean Béraud. Tout se termine sans blessures, mais non sans tristesse pour l'auteur débutant. Ce livre vaut à Proust une réputation de mondain dilettante qui ne se dissipera qu'après la publication des premiers tomes de À la recherche du temps perdu. Rédaction de Jean Santeuil [modifier] Boldini, Robert de Montesquiou La fortune familiale lui assure une existence facile et lui permet de fréquenter les salons du milieu bourgeois et de l'aristocratie. Il y accumule le matériau nécessaire à la construction de son œuvre : une conscience plonge en elle-même, recueille tout ce que le temps vécu y a laissé intact, et se met à reconstruire, à donner vie à ce qui fut ébauches et signes. Lent et patient travail de déchiffrage, comme s'il fallait en tirer le plan nécessaire et unique d'un genre qui n'a pas de précédent, qui n'aura pas de descendance : celui d'une cathédrale du temps. Pourtant, rien du gothique répétitif dans cette recherche, rien de pesant, de roman - rien du roman non plus, pas d'intrigue, d'exposition, de nœud, de dénouement. À partir de l'été 1895, il entreprend la rédaction d'un roman qui relate la vie d'un jeune homme épris de littérature dans le Paris mondain de la fin du XIXe siècle. Publié en 1952, ce livre, intitulé, après la mort de l'auteur, Jean Santeuil, du nom du personnage principal, est resté à l'état de fragments mis au net. L'esthétique de Ruskin [modifier] Caillebotte, Jeune Homme à la fenêtre Vers 1900, il abandonne la rédaction de ce roman qui nous est parvenu sous forme de fragments manuscrits découverts et édités dans les années 1950 par Bernard de Fallois. Il se tourne alors vers l'esthète anglais John Ruskin. Celui-ci ayant interdit qu'on traduise son œuvre de son vivant, Proust le découvre dans le texte et au travers d'articles et d'ouvrages qui lui sont consacrés, comme celui de Robert de La Sizeranne, Ruskin et la religion de la beauté. À la mort de Ruskin, en 1900, Proust décide de le traduire. À cette fin, il entreprend plusieurs « pèlerinages ruskiniens », dans le Nord de la France, à Amiens, et surtout à Venise, où il séjourne avec sa mère. Cet épisode est repris dans Albertine disparue. Les parents de Marcel jouent d'ailleurs un rôle déterminant dans le travail de traduction. Le père l'accepte comme un moyen de mettre à un travail sérieux un fils qui se révèle depuis toujours rebelle à toute fonction sociale et qui vient de donner sa démission d'employé non rémunéré de la Bibliothèque Mazarine. La mère joue un rôle beaucoup plus direct. Marcel Proust maîtrisant mal l'anglais, elle se livre à une première traduction mot à mot du texte anglais ; à partir de ce déchiffrage, Proust peut alors « écrire en excellent français, du Ruskin », comme le nota un critique à la parution de sa première traduction, La Bible d'Amiens (1904). L'écriture de La Recherche [modifier] La première pierre, la première phrase de l'œuvre entière est posée en 1907. Pendant quinze années, Proust vit en reclus dans sa chambre tapissée de liège, au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, où il a emménagé le 27 décembre 1906 après la mort de ses parents, et qu'il quittera en 1919. Portes fermées, Proust écrit, ne cesse de modifier et de retrancher, d'ajouter en collant sur les pages initiales les « paperolles » que l'imprimeur redoute. Plus de deux cents personnages vivent sous sa plume, couvrant quatre générations. Après la mort de ses parents, sa santé déjà fragile se détériore davantage en raison de son asthme. Il vit en reclus et s’épuise au travail. Son œuvre principale, À la recherche du temps perdu, sera publiée entre 1913 et 1927, c'est-à-dire en partie à titre posthume. Le premier tome, Du côté de chez Swann (1913), est refusé chez Gallimard sur les conseils d'André Gide, qui exprimera ses regrets par la suite. Finalement, le livre est édité à compte d'auteur chez Grasset. L'année suivante, le 30 mai, Proust perd son secrétaire et ami, Alfred Agostinelli, dans un accident d'avion. Ce deuil, surmonté par l'écriture, traverse certaines des pages de La Recherche. Les éditions Gallimard acceptent le deuxième volume, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, pour lequel Proust reçoit en 1919 le prix Goncourt. Il ne reste plus à Proust que trois années à vivre. Il travaille sans relâche à l’écriture des cinq livres suivants de À la recherche du temps perdu, jusqu'en 1922. Il meurt épuisé, le 18 novembre 1922, emporté par une bronchite mal soignée. Il demeurait au 44 Rue de l'Amiral Hamelin à Paris. Marcel Proust est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris, division 85. Les œuvres [modifier] Les Plaisirs et les Jours [modifier] Les Plaisirs et les Jours est un recueil de poèmes en prose et de nouvelles publié par Marcel Proust en 1894 chez Calmann-Lévy. Ce recueil s'inspire fortement du décadentisme et notamment du travail du dandy Robert de Montesquiou. Il s'agit du premier ouvrage de son auteur, qui cherchera à en éviter la réimpression pendant la rédaction de La Recherche. Jean Santeuil [modifier] L'année suivante, Proust entreprend l'écriture d'un roman mettant en scène un jeune homme qui évolue dans Paris de la fin du XIXe siècle. Considéré comme une ébauche de La Recherche, Jean Santeuil ne constitue pas un ensemble achevé. Proust y évoque notamment l'affaire Dreyfus, dont il fut l'un des témoins directs. Il est l'un des premiers à faire circuler une pétition favorable au capitaine français accusé de trahison et à la faire signer par Anatole France. Les traductions de Ruskin [modifier] John Ruskin - La Bible d'Amiens - 001.jpg La Bible d'Amiens sur Wikisource Sésame et les lys sur Wikisource Proust traduit La Bible d'Amiens, de John Ruskin, et ce travail, ainsi que sa deuxième traduction, Sésame et les lys (1906), est salué par la critique, dont Henri Bergson. Cependant, le choix des œuvres traduites ne se révèle pas heureux et l'ensemble est un échec éditorial. C'est pourtant pour le futur écrivain un moment charnière où s'affirme sa personnalité. En effet, il accompagne ses traductions de notes abondantes et de préfaces longues et riches qui occupent une place presque aussi importante que le texte traduit. Surtout, en traduisant Ruskin, Proust prend peu à peu ses distances avec celui-ci, au point de critiquer ses positions esthétiques. Cela est particulièrement perceptible dans le dernier chapitre de sa préface à La Bible d'Amiens qui tranche avec l'admiration qu'il exprime dans les trois premiers. Il reproche notamment à Ruskin son idolâtrie esthétique, critique qu'il adressa également à Robert de Montesquiou et qu'il fit partager par Swann et Charlus dans La Recherche. Pour Proust, c'est dévoyer l'art que d'aimer une œuvre parce que tel écrivain en parle ; il faut l'aimer pour elle-même. Contre Sainte-Beuve [modifier] Contre Sainte-Beuve, publié à titre posthume en 1954, est un recueil d'essais consacré aux écrivains que Proust admirait tout en les critiquant : Balzac, Flaubert, etc. Il y attaque Sainte-Beuve et sa méthode critique selon laquelle l'œuvre d'un écrivain serait avant tout le reflet de sa vie et pourrait s'expliquer par elle. En s'y opposant, Proust fonde sa propre poétique ; on peut considérer À la recherche du temps perdu comme une réalisation systématique des idées exposées dans ce recueil d'essais. Pastiches et mélanges [modifier] Pastiches et mélanges est une œuvre que Proust publie en 1919 à la NRF. Il s'agit d'un recueil de préfaces et d'articles de presse parus principalement dans Le Figaro à partir de 1908, rassemblés en un volume à la demande de Gaston Gallimard. À la recherche du temps perdu [modifier] Article détaillé : À la recherche du temps perdu. Épreuve annotée de Du côté de chez Swann. Des critiques ont écrit que le roman moderne commençait avec Marcel Proust. En rompant avec la notion d’intrigue, l’écrivain devient celui qui cherche à rendre la vérité de l’âme. La composition de La Recherche en témoigne : les thèmes tournent selon un plan musical et un jeu de correspondances qui s’apparentent à la poésie. Proust voulait saisir la vie en mouvement, sans autre ordre que celui des fluctuations de la mémoire affective. Il nous laisse des portraits uniques, des lieux recréés, une réflexion sur l’amour et la jalousie, une image de la vie, du vide de l'existence, et de l’art. Il nous laisse surtout un style composé de phrases (parfois) longues[2], pareilles à une respiration dans laquelle on « s’embarque ». « Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu’il y ait d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l’infini et qui, bien des siècles après qu’est éteint le foyer dont il émanait, qu’il s’appelât Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore leur rayon spécial. « Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots, quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, chaque minute, quand nous vivons détournés de nous-mêmes, l’amour-propre, la passion, l’intelligence, et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie ». (Le Temps retrouvé) Dernière page de La Recherche L'œuvre de Marcel Proust est aussi une réflexion majeure sur le temps. La « Recherche du Temps Perdu » permet de s'interroger sur l'existence même du temps, sur sa relativité et sur l'incapacité à le saisir au présent. Une vie s'écoule sans que l'individu en ait conscience et seul un événement fortuit - goûter une madeleine, buter sur un pavé - fait surgir à la conscience le passé dans son ensemble et comprendre que seul le temps écoulé, perdu, a une valeur. Le temps n'existe ni au présent, ni au futur, mais au seul passé, dont la prise de conscience est proche de la mort. La descente de l'escalier de Guermantes au cours de laquelle le Narrateur ne reconnaît pas immédiatement les êtres qui ont été les compagnons de sa vie symbolise l'impossibilité qu'il y a à voir le temps passer en soi comme sur les autres. On garde toute sa vie l'image des êtres tels qu'ils nous sont apparus le premier jour et la prise de conscience de la dégradation opérée par le temps sur leur visage nous les rend méconnaissables jusqu'à ce que les ayant reconnus l'individu prenne conscience de sa mort prochaine. Seule la conscience du temps passé donne son unité au quotidien fragmenté. Le Grand Hôtel de Cabourg, où Proust séjourna chaque été de 1907 à 1914 L'analyse du snobisme et de la société aristocratique et bourgeoise de son temps fait de l'œuvre de Proust une interrogation majeure des mobiles sociaux de l'individu et de son rapport aux autres, instruments de l'ascension sociale. Comme Honoré de Balzac, Marcel Proust a su créer un monde imaginaire, peuplé de personnages devenus aujourd'hui des types sociaux ou moraux. Comme Le Père Goriot, Eugénie Grandet, La Duchesse de Langeais ou Vautrin chez Balzac, Madame Verdurin, la duchesse de Guermantes, Charlus ou Swann sont, chez Proust, des personnages en lesquels s'incarnent une caractéristique particulière : ambition, désintéressement, suprématie mondaine, veulerie[3],[4],[5]. L'amour et la jalousie sont également analysés sous un jour nouveau. L'amour n'existe chez Swann, ou chez le Narrateur, qu'au travers de la jalousie. La jalousie, ou le simple fait de ne pas être l'élu, génèrerait l'amour, qui une fois existant, se nourrirait non de la plénitude de sa réalisation, mais de l'absence. Swann n'épouse Odette de Crécy que lorsqu'il ne l'aime plus. Le Narrateur n'a jamais autant aimé Albertine que lorsqu'elle a disparu (voir Albertine disparue). On n'aime que ce en quoi on poursuit quelque chose d'inaccessible, on n'aime que ce qu'on ne possède pas, écrit par exemple Proust dans La Prisonnière. Cette théorie développée dans l'oeuvre reflète exactement la pensée de Proust, comme l'illustre la célèbre rencontre entre l'écrivain et le jeune Emmanuel Berl, rencontre que ce dernier décrira dans son roman Sylvia (1952). Lorsque Berl lui fait part de l'amour partagé qu'il éprouve pour une jeune femme, Proust dit sa crainte que Sylvia ne s'interpose entre Berl et son amour pour elle, puis devant l'incompréhension de Berl, qui maintient qu'il peut exister un amour heureux, se fâche et renvoie le jeune homme chez lui. La Recherche réserve également une place importante à l'analyse de l'homosexualité, en particulier dans Sodome et Gomorrhe où apparaît sous son vrai jour le personnage de Charlus. Enfin, l'oeuvre se distingue par son humour et son sens de la métaphore. Humour, par exemple, lorsque le Narrateur note les fautes de langage du directeur de l'hôtel de Cabourg, qui dit un mot pour un autre (le ciel est parcheminé d'étoiles, au lieu de parsemé). Sens de la métaphore, lorsque le Narrateur compare le rebachage de sa gouvernante, Françoise, une femme d'extraction paysanne qui a tendance à revenir régulièrement sur les mêmes sujets, au retour systématique du thème d'une fugue de Bach. Anecdotes [modifier] Surnoms et pseudonymes [modifier] La mère de Proust lui donnait, enfant, des surnoms affectueux, tels « mon petit jaunet », « mon petit serin », « mon petit benêt » ou « mon petit nigaud ». Dans ses lettres, son fils était « loup » ou « mon pauvre loup ». Ses amis et relations lui attribuaient d'autres sobriquets, plus ou moins amicaux, tels que « Poney », « Lecram » (anacyclique de Marcel), l'« Abeille des fleurs héraldiques », le « Flagorneur » ou le « Saturnien », et ils utilisaient le verbe « proustifier » pour qualifier sa manière d'écrire. Dans les salons, il était « Popelin Cadet », et ses dîners mémorables dans le grand hôtel parisien lui ont valu l'appellation de « Proust du Ritz ». Le romancier Paul Bourget affubla Proust d'un sobriquet faisant référence à son gôut pour les porcelaines de Saxe. Il écrivit à la demi-mondaine, Laure Hayman, amie des deux écrivains:(...) votre saxe psychologique, ce petit Marcel (...) tout simplement exquis. Laure Hayman avait donné à Marcel Proust un exemplaire de la nouvelle de Paul Bourget, Gladys Harvey, relié dans la soie d'un de ses jupons. Laure était le modèle supposé du personnage crée par Bourget et elle avait écrit sur l'exemplaire offert à Proust une mise en garde: "Ne rencontrez jamais une Gladys Harvey." Dans ses écrits, Proust a souvent employé des pseudonymes. Ses publications dans la presse sont signées Bernard d'Algouvres, Dominique, Horatio, Marc-Antoine, Écho, Laurence ou simplement D. Illiers-Combray [modifier] Blason d'Illiers-Combray Le village d’Illiers, en Eure-et-Loir, inspira à Proust le lieu fictif de Combray. À l’occasion du centenaire de sa naissance, en 1971, ce village d’Illiers où, enfant, le « petit Marcel » venait passer ses vacances chez sa tante Élisabeth Amiot, lui rendit hommage en changeant de nom pour devenir Illiers-Combray. C'est la seule commune française à avoir adopté un nom emprunté à la littérature. Le questionnaire [modifier] L'écrivain est également connu pour le Questionnaire de Proust (1886), en réalité un simple questionnaire de personnalité auquel il répondit par hasard dans son adolescence, et qui donna à Bernard Pivot l’idée d’élaborer le sien. Quelques réponses sont restées historiques, par exemple, à l'interrogation « Comment aimeriez-vous mourir ? », la réplique : « J’aimerais mieux pas. » Quelques années après son apparition chez Bernard Pivot, le questionnaire traversa l'Atlantique pour se retrouver dans l'émission télévisée Actors' Studio, où James Lipton interviewe les stars du grand écran. Un portrait de Proust au restaurant Weber vers 1905 [modifier] « Vers 7 heures et demie arrivait chez Weber un jeune homme pâle, aux yeux de biche, suçant ou tripotant une moitié de sa moustache brune et tombante, entouré de lainages comme un bibelot chinois. Il demandait une grappe de raisin, un verre d’eau et déclarait qu’il venait de se lever, qu’il avait la grippe, qu’il s’allait recoucher, que le bruit lui faisait mal, jetait autour de lui des regards inquiets, puis moqueurs, en fin de compte éclatait d’un rire enchanté et restait. Bientôt sortaient de ses lèvres, proférées sur un ton hésitant et hâtif, des remarques d’une extraordinaire nouveauté et des aperçus d’une finesse diabolique. Ses images imprévues voletaient à la cime des choses et des gens, ainsi qu’une musique supérieure, comme on raconte qu’il arrivait à la taverne du Globe, entre les compagnons du divin Shakespeare. Il tenait de Mercutio et de Puck, suivant plusieurs pensées à la fois, agile à s’excuser d’être aimable, rongé de scrupules ironiques, naturellement complexe, frémissant et soyeux. » (Léon Daudet, Salons et Journaux, chap. IX). Œuvres [modifier] Sur les autres projets Wikimédia : * Marcel Proust sur Wikimedia Commons (ressources multimédia) * Marcel Proust sur Wikisource (bibliothèque universelle) * Marcel Proust sur Wikiquote (recueil de citations) Tombe de Proust au Père Lachaise Divers [modifier] L'ordre chronologique est celui des parutions. * Les Plaisirs et les Jours, Calmann-Lévy, 1896 * La Bible d'Amiens, préface, traduction et notes de l'ouvrage de John Ruskin The Bible of Amiens, Mercure de France, 1904 * « La mort des cathédrales », Le Figaro, 16 août 1904 * Sésame et les lys, traduction de l'ouvrage de John Ruskin Sesame and Lilies, Mercure de France, 1906 * Pastiches et mélanges, NRF, 1919 * Chroniques, 1927 * Jean Santeuil, 1952 * Contre Sainte-Beuve, 1954 * Chardin et Rembrandt, Le Bruit du temps, 2009 À la recherche du temps perdu [modifier] * Du côté de chez Swann, Grasset, 1913 o Partie 1 : Combray o Partie 2 : Un amour de Swann o Partie 3 : Noms de pays : le nom * À l'ombre des jeunes filles en fleurs, NRF, 1918, prix Goncourt o Partie 1 : Autour de Mme Swann o Partie 2 : Noms de pays : le pays * Le Côté de Guermantes I et II, NRF, 1921-1922 * Sodome et Gomorrhe I et II, NRF, 1922-1923 * La Prisonnière, NRF, 1923 * Albertine disparue (La Fugitive), 1925 * Le Temps retrouvé, NRF, 1927 Correspondance [modifier] * Plusieurs volumes posthumes, publiés à partir de 1926. * Une première édition en 6 tomes (classée par correspondants), publiée par Robert Proust et Paul Brach : Correspondance générale (1930-1936). * Une grande édition de référence en 21 tomes, où les lettres des volumes précédents sont reprises, augmentées, dotées d'une annotation universitaire, et classées chronologiquement, par Philip Kolb : Correspondance (Plon, 1971-1993). * Une édition anthologique corrigée et présentée par Françoise Leriche, avec de nouvelles lettres inédites : Marcel Proust, Lettres (Plon, 2004). * Un choix de lettres sélectionnées et présentées par Jérôme Picon, en édition de poche : Proust, Correspondance (Garnier-Flammarion, 2007). Bibliographie [modifier] Ouvrages généraux [modifier] * Maurice Bardèche, Marcel Proust romancier, Les Sept Couleurs, 1971 * Samuel Beckett, Proust, essai composé en anglais en 1930, traduit en français par É. Fournier, Éditions de Minuit, 1990 * Jacques Benoist-Méchin, Retour à Marcel Proust, Pierre Amiot, 1957 * Annick Bouillaguet, Brian G. Rogers (dir.), Dictionnaire Marcel Proust, Honoré Champion, coll. « Dictionnaires et références », 2004 * Georges Cattaui, Marcel Proust, Proust et son Temps, Proust et le Temps, préface de Daniel-Rops, Julliard, 1953 * Gilles Deleuze, Proust et les signes, PUF, 1970 * (it) Giacomo Debenedetti, Proust, Bollati Boringhieri, 2005 * Pietro Citati, La Colombe poignardée, Proust et la Re
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tg
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Le 28/06/2010 é 20h44
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Je pense plutot que Tobi n'est autre que Shisui Uchiha ... Le fait qu'on ne voit qu'un seul de ses yeux et qu'il voulait récupérer l'oeil de Shisui qu'avait Danzo sur le bras n'est pas du au hasard. Nous savons que Itachi a soit-disant tué Shisui et qu'un corps a été retrouvé près d'une rivière. Itachi était a mon avis innocent, Shisui est le véritable traitre manipulateur qui a utilisé Itachi. D'ailleurs c'est pour éviter que Sasuke se fasse manipuler par Shisui qu'Itachi a fait en sorte que l'Amaterasu se déclanche quand Sasuke voit le visage de Tobi. Ceci n'est que mon hypothèse mais je pense qu'elle se tiens.
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Réponse anonyme
Le 02/07/2010 é 07h50
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On voit toujours Madara avec un masque, et même dans le scann " la naissance de naruto " donc 16 ans plus tôt, on voit Madara toujours avec ce masque et ce petit orifice à l'oeil droit, mais toujours avec la même apparence, il parraît jeune , pas mal pour quelqu'un de la génération du sendaime Dans naruto on ne connaît que deux personnages qui n'ont qu'un seul Sharingan à notre connaissance, il s'agit de kakashi et de Madara ( oeil gauche, oeil droit ) , la vérité on la connait depuis le scann de kakashi gaiden où l'on voit Obito mourrir Tobi => Obito c'est le même nom avec les lettres inversées sans le o .. On voit madara utiliser principalement des jutsu de téléportation et qui utilisait les jutsu de téléportation? Yodaime, le sensei de obito Madara allait mourir de vieillesse, il a utilisé la même technique que orochimaru utilisera par la suite , la réincarnation Si on veut pousser le raisonnement plus loin, madara a pris les yeux de son frère qu'il a ajouté au siens, plus ceux de obito pour obtenir une forme de sharingan éternel ou un truc encore inconnu Si vous êtes pas encore totalement convaincu, remémorez vous le combat entre kakashi et deidara Kakshi lui sort un mangakyu sharingan, et comment il l'a éveillé? A notre connaissance il a pas tué son meilleur ami Je pense qu'on en apprendra plus dans les semaines à venir mais madara n'a pas pris possession du corps du meilleur ami de sasuke il suffit de regarder le dernier scann Après la coupe de cheveux joue vachement, il a la même que obito, et s'il a un masque c'est pas parce qu'il a une poussée d'acnée c'est juste qu'il a pris 10 tonnes de gravas sur le flan gauche de sa tête ^^
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Une imagination débordante
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Le 02/07/2010 é 08h14
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On peut pas EDIT alors je double post J'ai oublié de parler du fait que kakshi à le même pouvoir que madara uchiwa parce qu"il a le 2ème oeil de Obito, seulement il ne le sait pas encore ( j'ai tjrs dis que kakshi était un dieu ) Encore une petite anéquedote, lorsque madara rencontre Kabuto qui ressuscite tous les défunts membres de l'akatsuki, sur une tombe il fait " Ahhh ou as tu trouver ça ?? !!! " et Kabuto fais le malin et lui disant qu'il serait jamais venu le voir sans quelque chose pour lui faire peur, c'est le véritable corps de madara Pour moi la fin ça sera un double combat entre Naruto et Sasuke et Kakshi et Madara Kakshi va perdre, peut être pas mourir, sasuke va revenir à la raison sous la pression de naruto et surement grâce au truc qu'a donné itachi à naruto ( peut être la vérité d'itachi? ) et le fait de voir kakashi mal En tout cas les deux vont défoncer madara Sasuke + Naruto = 6 ème et 7 ème Hokage de Konoha Le conflit part du fait que madara n'était pas Hokage, là on aura un Senju ( Puisqu'on apprend que Uzumaki et senju lié par le sang ) et un Uchiwa hokage en même temps Le premier ninja a laissé deux fils, un senju et un uchiwa, pendant des années ils se sont entretués, le conflit part de l'opposition entre les deux clans à la base les senju sont les élus et les uchiwa demeurent dans la haine, la jalousie et le fait de les mettre sur le même pied d'égalité conduira à la paix recherchée par Jiraya qui a transmis à naruto ses idées, tel est son nindo et tel sera la réponse à la question de Pein. La boucle est bouclée
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une imagination encore plus débordante
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Le 02/07/2010 é 08h27
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Ton imagination est débordante certes mais pas forcément dénuée de sens ....surtout qu'en plus de ça on apprend que la mére de naruto était amie avec la mére de sasuke et dans le manga la femme joue un peu le rôle de médiateur entre les hommes lol exemple sakura quand elle essaye d'empêcher sasuke et naruto de se battre avant que sasuke quitte le village lol enfin la ce que je viens de dire c'est un peu inutile mais tout ça pour ça j'aime bien ta théorie ^^
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mon apinion lol
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Le 07/07/2010 é 18h17
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La fin s est que sasuke va attaquer konoa naruto va l enpécher ensuite sasuke meure et naruto devien hokage et sakura a un goss pas avec naruto )
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Réponse de killrap
Le 09/07/2010 é 12h26
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Moi je pense que sasuker sera emprisonner vu que dans le tome 49 que jai lu a la fin il se fait déoncer par un hokager que tobi qui rend visite a naruto qui garder par yamato et kakashi il vas y avoir un combat entre kakashi et tobi qui va lui réévéler son identiter et quil est son ancien amis qui mort un truxc comme sa naruto va aller secouirr sasuker avec laide de sakura et ptéte dautre personne mais les hokager vont lempécher certains vont laider ccomme gaara que danzo va mourir naruto va délivrer sasuker ma il ne veut pas de son aide alr on il vont se battre tobi qui a réussi a senfuir va apparaitre en plein milieu du combat naruto va essyer de raissonner sasuker un moment il vont faire une attaque combiner et vont le buter et apré il vont tuer tous les mecs de laktsuki ils vont détruire lobjet ou il y a tous les biju naruto va devenir hokager car fo bien quil réalise sont réve après sakura vas épouser naruto ou hinata vas ou épouser naruto jen es aucune idéé et tt sera fini et y aura une nouvelle version nartuo aura grandi et y aura un enmi encore plus fort
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mon émagination
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Le 11/07/2010 é 20h56
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Madara est dans le corps de shisoui uchiha
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Le 15/07/2010 é 19h45
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Moi j'en suis au tome 54 la mere de naruto arrive pour arreter kyubi et raconte a naruto se ki ses passe il y a 16 ans
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anime-story
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Réponse anonyme
Le 20/07/2010 é 09h51
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Bon je vais tuer le suspence, naruto vs sasuke seras le dernier grand combat et les deux von mourir au combat , duren le comba naruto vas être nomé hokage , tou le monde ce dirige vers le lieu du comabt (la vallé de la fin ) quand il arrive naruto et sasuke ce donne leur derniere attak et tombe les deux.Avant ce grand combat je vais encore plus tuer le suspence mai notre grand ami gai sensei va mourir contre kisame et je vous laisse deviner qui vas le venger , en gros la fin ce n'est pas pour toute suite , naruto vas apprendre les technik ke seul son pére maitrisser avec madara , les jutsu spatio temporel et le pouvoir que itachi a donner a naruto est un flach bak de ce qui c'est réélemen passé et on vois que itachi na tuer aucune personne de son clan , il est ariiver de mission pour les sauver mais c'été trop tard les seul responsable son denzo et madara qui avai fai un pacte.sa va rendre encore plus fou sasuke et y va perdre la lumiére de ces yeux avc ba lultime attak ki va tuer naruto mais naruto lui ausi lui a réserver un tou nouveau rasengan , et enfin pour vous faire rêver juste un peut c'est une des 3 fin qui peuve ce passer , c'est la seul qui a ete devoiler, personnelemen jesper pas que sa soi sa , jc pa elle est bien cette fin mais elle est trop chok
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forum japonais
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Réponse de killrap
Le 20/07/2010 é 10h06
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Mais pk les naruto et sasuker devrais mouir brodel se serait mieux que a la fin ils unissent lors froce pour tuer tt les méchants
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moi
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Le 20/07/2010 é 10h07
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Je suis a la recherche des 2 autres fin posible , des que je les trouve je l'est spoil mais si vous faite pareil faite attention de pas tomber sur des forum mito , ce écrit en allemand son faux et ce qui son écrit totalement en majuscule son faux aussi , je vous fait confiance pour tirer le vrais du faux
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Le 20/07/2010 é 10h31
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C'est pareil ces relou si y meurt les deux , jesper vraiment que ces pas cette fin qui sera retenu
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Le 22/07/2010 é 01h54
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J'aime bien l'idée selon laquelle Itachi n'aurait tué personne et que ce serait en fait madara et danzo qui aurait massacré le clan uchiwa, , de plus je crois bien que ce qu'a donné Itachi à naruto c'est un fragment de la mémoire d'Itachi, mais je pense que ce fragment de mémoire sera décisif et vas faire revenir à la raison sasuke qui va s'allier avec naruto Ce manga est vraiment moralisateur, il fait réfléchir les gens qur la notion de paix à de nombreuse reprise, il ne faut pas oublier que naruto est l'élu choisit pour amener la paix au monde shinobi, on voit mal une morale se terminer par la mort de naruto et Itachi, une morale du genre " pour atteindre la paix il faut s'entre tuer " Et du coup la réponse de naruto à nagato serait que nagato avait en partie raison? Et l'idée que naruto débloque les jutsu temporelle est presque logique car on voit mal comment le combat pourrait être équitable si sasuke devine tout ce que vas faire naruto grace à son sharingan, et dans le dernier scann on s'aperçoit en fait que les techniques spatio-temporelles sont une alternative à Sharingan Et puis encore une fois presque sûr que madara c'est Obito, il n'y a que deux personnages que l'on voit avec un seul sharingan dans ce manga, c'est kakashi et Madara, Tobi / Obito c'est un peu trop gros pour ne pas qu'il y ait de rapport surtout quand on pense que Obito etait l'élève de Yodaime et qu'il a pu apprendre de lui les techniques spatios temporelles pour se sortir de sous ce rocher repensez aussi au combat kakashi / deidara ou kakashi sort un mangakyu sharingan d'on ne sait ou, il a un des deux yeux de madara !
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Une imagination de plus en plus débordante
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Réponse anonyme
Le 22/07/2010 é 15h59
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Je suis bien d'accord avec les avis précédents. Décidément itatchi est un personnage aussi doué et intelligent que mystérieux. La vision que itatchi a donner a naruto nous donnera toute la vérité, alors forcement on la connaitra que vers la fin. Mais si itatchi n'avait tué personne, pourquoi aurait il dit à sasuke de le haïr, et un jour, de le défier à mort ? on pourrai penser que sasuke n'a jamais vu son frère cette nuit là, et qu'il aurai été sous l'emprise d'un genjutsu de madara ( étant trop jeune il ne l'aurai pas détecté ). Si on par la dessus , on peu comprendre que itatchi ait quitter konoha pour rejoindre l'akatsuki afin de contrer la menace depuis l'intérieur de celle ci. Mais pourquoi a t il laissé son frère dans l'erreur lors de leur combat, alors qu'il aurai pu lui dévoiler la vérité avant de mourir ( ca lui aurai éviter de se faire endoctriner par madara ). Que de question j'en ai plein d'autres mais on verra plus tard ^^
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moi même et ma tête pleine de questions
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Réponse de killrap
Le 22/07/2010 é 18h10
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Quand il y avaient le combat entre sasuker et itachi un des membres de laktsuki les surveillaient donc itachi noraient pas pu le dire a sasuker,et ptete que itachi un prévu un truc pr lui expliquer tout ou il a expliquer a naruto se qui c'est passer pour que quand naruto rencontreras sasuker il lui dise la vériter
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moi
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