Même problème manque 6 mois de stages pratique en 1981 manque 2 trimestres cotisés. obligés de pousser mon départ en retraite anticipé....
La condition d'emploi à cette époque était " je vous prend sous un contrat stage pratique en entreprise afin de pas payer les charges et de bénéficier des aides de l'état, vous toucherez 90% du smic pour rentrer dans les normes"
Comme on est jeune, on ne voit pas plus loin et on accepte.... lorsqu'on fait le bilan, les baisés comptés vous !
Etre payé 90% du smic pour un stage, c'est un très bon prix.
Il ne me semble pas monstrueux qu'en contrepartie il n'y ait pas de validation de trimestres pour la retraite. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Quel stage permet de valider des trimestres de retraite ? Est-ce que ça a seulement déjà existé un jour ?
Mais, si vous avez encore assez d'énergie, de temps et d'argent à allouer à une cause perdue d'avance, vous pouvez toujours tenter. Dans notre société actuelle, tout semble matière à revendication. Alors ça, la PMA ou un autre sujet, c'est vous qui décidez.
Bonjour
Juste une petite information pour Jus.tess qui me semble t'il ne connait pas vraiment le sujet : en fait il ne s'agissait pas du tout de stage. C'était pour la plupart du temps un vrai travail sans aucune période de formation et qui etait directement rémunéré par l'état et que l'état ne payait quasiment pas les charges sociales ce qui explique que ces périodes de "pseudo stage" ne génèrent aucun trimestre pour la retraite.
Ceci expIique le véritable sentiment d'injustice surtout lorsque l'on sait qu'aujourd'hui il suffit de toucher un salaire brut de 1482 euros brut pour valider un trimestre
Moi aussi j'ai fait des stages, et soit ils n'étaient pas rémunérés, soit très peu rémunérés (genre 400€ grand maximum). En aucun cas ils ne donnent droit à une retraite.
Par ailleurs, vous n'auriez pas touché 90% du SMIC si vous aviez cotisé pour la retraite. Au final, ce qui est pris ou gagné d'un côté est rendu ou perdu de l'autre (vases communiquants).
On dirait que les gens ne savent plus quoi inventer comme recendications, surtout au moment de la retraite (du temps à perdre sûrement).
Il n'est pas question de revendication mais plutôt d'équité
Ces stages n'avaient que le nom, il s'agissait d'un vrai travail
De plus ce "vrai travail " était rémunéré en dessous du salaire minimum (90% du smic)
Eh oui c'etait une "bizarrerie ", un stage dans lequel il n'y avait pas de formation mais un vrai job
Et comme à cette époque (fin des années 1970, début 80) il y avait essentiellelent des offres d'emploi sous ce statut, les jeunes motivés et courageux préfèraient travailler plutôt que rester au chomage. De plus certains pouvaient espérer que ce 1er contrat se transforme en cdi ......
Vous décrivez un stage classique comme j'ai pu en faire en 2001.
Un stagiaire ne reçoit pas nécessairement de formation, c'est simplement une mise à l'etrier à moindre frais.
Un stage dans un cursus d'études c'est très bien, c'est une vrai immersion dans le monde professionnel
Par contre un "pseudo stage" après des études supérieures et l'obtention d'un diplôme professionnel c'est à mon avis pas très normal
Et en disant cela je pense aussi aux jeunes diplômés qui font 4 à 5 ans d'études après le bac et qui devront cotiser 43 ans pour avoir droit à une retraite à taux plein ... et si en plus il fallait faire un stage après ses études de 1 à 2 ans !
Merci et je conclus là notre échange en insistant sur la notion de justice et d'équité pour tout le monde ...... et je ne parlerai donc pas des régimes spéciaux
Le stage dont je vous parle, je l'ai fait hors cursus, après candidature spontanée. Je me suis proposé quasi gratuitement, parce que je ne trouvais pas d'emploi. J'ai donc fait 6 mois à 400€, puis prolongation de 3 mois car j'étais meilleur que mon "chef". J'ai fait un travail, je n'ai pas eu de formation, j'ai appliqué mes connaissances. A la fin, on m'a dit que j'étais meilleur que lui mais qu'ils ne pouvaient pas me garder car lui était en CDI. Je crois que ça a été parfaitement formateur et représentatif du "salariat" en entreprise : injustices, incompétences, dirigeants en mousse.
Mais grâce à ce stage, j'ai eu accès à un vrai CDI dans une entreprise dont je suis encore associé aujourd'hui.
Je pense que vous avez une vision réductrice de ce qu'est un stage, et que votre définition est biaisée. Il n'y a aucune raison objective pour qu'un stage sans cotisation retraite puisse donner droit au moindre trimestre.
Je ne vois pas trop pourquoi "votre" stage serait supérieur en droit par rapport à tous les autres.
Mais comme dans bien des domaines, ce n'est plus la vérité ni l'objectivité qui compte, mais la croyance et la subjectivité. Symptôme probable de la démocratie, où chacun voudrait un peu plus de droits pour soi.
Pour répondre à Jus.tess, je confirme que pour beaucoup, ces stages étaient des prétextes pour les employeurs pour ne pas payer les charges. Pour beaucoup de ces "faux stagiaires", ils étaient opérationnels, formés, avaient déjà travaillé avant et/ou après ces "stages". Rien à voir avec de vrais stages sensés former les gens.
Et à 20 ans, quand on a un boulot, on est heureux. On ne regarde pas la retraite qu'on prendra 40 ans et quelques plus tard, bref on gagne sa vie, on est indépendant, etc.
Donc oui, il s'agit bien d'un droit bafoué par l’État qui n'a pas réglé les cotisations dues pour ces "faux stagiaires".
Une dernière fois à l'attention de Jus.tess, ces emplois étaient réels mais improprement qualifiés de stage.
J'informe l'ensemble des personnes intéressées par le sujet, que j'ai adressé le message suivant à notre Premier ministre ce jour:
Monsieur le Premier ministre,
Au moment d'engager une nouvelle réforme des retraites, je souhaite attirer votre attention sur un engagement ferme pris par l’État par le passé et qui n'a toujours pas été honoré à ce jour.
Il s'agit de revenir sur l'établissement du Pacte National pour l'Emploi qui a vu le jour à la fin des années soixante dix, sous l'égide de Monsieur Raymond Barre alors Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing. Il s'agissait des premiers emplois aidés consécutivement à la survenue du chômage de masse, et particulièrement celui des jeunes suite aux chocs pétroliers d'après 1974.
Ces emplois, qualifiés injustement de "Stages Barre" puisqu'il s'agissait de réels emplois rémunérés à 90% du SMIC, prévoyaient la création d'emploi en encourageant les employeurs par le biais devenu classique d'une exonération de cotisations sociales. La contrepartie de l’État était la prise en charge de ces cotisations, via un reversement des montants équivalents aux organismes paritaires en charges de la gestion des prestations.
D'après les informations recueillies, ces versements n'ont pas été effectifs ou ont été réduits au minimum forfaitaire auprès des organismes de retraite, et l'ensemble des anciens salariés concernés se voient opposer par l'Assurance retraite un refus de prise en compte des trimestres effectués au motif d'une absence de cotisations.
Toute cette "génération Barre" dont je suis, approche de l'âge de la retraite, et découvre avec stupeur qu'ils vont devoir prolonger leur activité sur une durée équivalente à l'emploi tenu à l'époque.
A noter que ce problème avait déjà été soulevé par une question au gouvernement de la part de la députée Madame Fanny Dombre-Coste, (Question N° 56277 du 7 mai 2014), mais dont la réponse a assimilé ces emplois aux stagiaires de la formation professionnelle, ce qui n'était pas le cas.
Il s'agit d'une injustice flagrante, et surtout d'un non respect par l’État du contrat qu'il a lui-même initié, alors que les cocontractants que nous sommes n'avaient de leur coté aucun moyen de s'assurer du respect de ses engagements contractuels par l’État.
Il importe plus que tout aux citoyens comme aux responsables politiques garants du pacte républicain, que les engagements réciproques soient respectés. C'est le ciment de la démocratie. Les milliers de "stagiaires" des trois Pacte pour l'emploi successifs entre 1977 et 1981 ont pour leur part respectés leurs engagements, mais aujourd'hui à fonds perdus.
Aussi je vous demande de prendre en compte cette carence et de réparer cette injustice avec l'occasion qui est donnée aujourd'hui par le projet de réforme des retraites.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.
PS: Je me permets de vous suggérer à l'heure où le terme Pacte est d'actualité, qu'il convient de se remémorer les autres Pactes du passé.
Bonjour,
Après lecture des échanges de ces derniers jours, j'avais un peu perdu espoir mais je constate avec bonheur que, sous couvert d'anonymat, une personne a entamé une action pour le collectif.
Un grand merci à vous pour ce courrier en espérant que nos politiques agissent sur cette injustice.
Cordialement,
Merci beaucoup Lepilou !!
S' agissant de Just.ess, c'est probablement un troll puisqu'il évoque la PMA ( qui n'a rien à voir avec nos revendications ) dans son premier message ... Donc le mieux est de le laisser s'énerver tout seul ...
Très cordialement !!
Valérie
Merci à Le Pilou pour sa contribution. Je suggère que chaque personne concernée envoie au 1er Ministre ainsi qu'à la ministre du Travail le même courrier, ainsi qu'à son député.
Ainsi plus nous serons nombreux à faire passer ce message, plus il aura de chances d'être entendu.