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Reforme des retraites 2010 - Page 3

Question anonyme le 23/06/2009 à 20h25
Dernière réponse le 08/08/2011 à 14h14
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Bonjour Pensez vous que la réforme des retraites 2010 pourait être appliquable la même année 2010 Merci
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363 réponses pour « 
Reforme des retraites 2010
 »
Réponse anonyme
Le 16/02/2010 é 23h14
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Engager une discussion sur la pénibilité est , à mon avis, trop compliqué. Trop de critères entre en jeu. Définir la pénibilité physique semble assez simple, mais définir la pénibilité psychologique est plus compliquée. Connaitre le chômage est aussi pénible. Il vaut mieux améliorer les conditions de travail pour tous. Et puis, qui, actuellement, a la chance de pouvoir travailler 40 ans dans la même entreprise ? N'est ce pas aussi (devoir sans cesse se ré-adapter) pénible ? Un peu plus de justice. La retraite à 60 pour tous, avec les même règles de calcul, les même décôtes, et pourquoi pas une retraite proportionnelle au nombre d'années cotisées pour tous.
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Réponse anonyme
Le 17/02/2010 é 14h50
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à Réponse apportée le 16/02/2010 à 23h14 Pour vous "c'est trop compliqué"... alors on laisse tout en l'état et nos successeurs s'en accomoderont !!!! Belle solidarité intergénérationnelle. Dans ce dossier, tout est compliqué. Et tout sera forcément évoqué, fouillé et discuté âprement. Il faut espérer que les intérêts supérieurs de nos enfants et petits-enfants sauront l'emporter sur toute approche partisane (agressive ou au contraire protectionniste). Les statistiques déjà connues par branche professionnelle et les travaux du Conseil d'Orientation des Retraites permettront de clarifier la meilleure voie à suivre pour ne pas se contenter de nouvelles "mesurettes" à la marge en 2010... mais au contraire en recherchant un traitement de fond efficace de ce dossier, équitable et à la hauteur de la justice sociale actuelle et future... avec mise en application souhaitable en 2013... afin que le consensus l'emporte sur les divisions qui ne manqueront pas de s'exprimer de toute façon...
Référence(s) :
Mon optimisme.
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Réponse anonyme
Le 18/02/2010 é 05h08
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Critères de pénibilité ! parlons-en. Comment les définir ? - Quand j'étais enfant, mes 16 premières années, je travaillais pour mes parents : petits travaux d'agriculture, d'élevage, corvées et manutentions diverses. cela remonte à une quarantaine d'années, à la Réunion où, les parents peu portés à la contraception, considéraient les enfants comme un don du ciel en vue de les aider. - J'ai commencé à travailler et à cotiser à 17 ans. - A 28 ans j'étais en couple et, en charge de famille à 30 ans. Depuis cet âge je travaille pour assurer l'avenir de mon couple et de mes enfants. - En 2011 j'aurais 60 ans dont 16 passés au service de mes parents, 43 sous les ordres de chefs que seules les règles de la société ont établis comme m'étant supérieurs et, dans ces 43 ans, 30 au service de mes enfants. - Aujourd'hui, même si j'ai la chance de finir ma vie professionnelle dans un emploi de fonctionnaire moins pénible que ce que j'ai pu connaître dans mon enfance et tout au long de ma vie, les traces du passé se sont bien imprégnées dans mon corps, à la limite du handicap. De plus, en toute probabilité, je sais que, quoique j'ai pu faire pour mes enfants, si je vis vieux, je devrais me débrouiller tout seul. Personne ne viendra m'aider. La retraite, initialement prévue pour 2010 (bénéfice d'1 an de carrière longue selon les permières régles) puis reportée à 2011 (car, entretemps, les règles pour carrière longue ont été modifiées) m'apparaît comme la délivrance à toutes ces servitudes, encore faut-il espérer que le montant de ma pension me permette de vivre, humblement, soit, mais vivre libre pour la fin de mes jours. Alors, qu'aujourd'hui, on me dise que, par solidarité générationnelle, il faut sacrifier cette retraite sous une forme ou un autre, je dis : Non ! Stop! Justement par solidarité générationnelle, je ne peux pas sacrifier la totalité de ma vie à ceux qui étaient là avant moi et à ceux qui seront là après moi. Que l'on demande cette mutalisation à ceux qui ont encore, 20, 30 ou 40 ans de potentiel professionnel devant eux et qu'on leur donne du travail pour leur permettre de l'assurer, oui, cela me paraît juste. Mais il ne faut pas taper sur ceux qui n'ont plus d'alternative et venir leur parler de solidarité. Je sais que le fonctionnement politique veut que, par ci par là, on sacrifie une génération. Si je dois me battre pour empêcher que ce soit la mienne qui soit sacrifiée cette fois-ci, je ne sais pas encore comment, mais je le ferais.
Référence(s) :
Hélas : mon seul vécu
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Réponse anonyme
Le 18/02/2010 é 11h00
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Belle rétrospective où l'exotisme et le fonctionnariat se côtoient allègrement. Que dire alors de l'orphelin de Saint-Pierre-et-Miquelon... ou de Dunkerque, pêcheur au long-cours, saisonnier et chômeur saisonnier au fil des ans (pour l'instant. Car les armements sont en régression constante...) ? Plus sérieusement : - votre cas relève de la vie courante. Aves ses vicissitudes, ses injustices, sa dureté, ses peines... mais aussi ses joies et satisfactions. Non ? Aucune, vraiment ? ; - étant fonctionnaire, votre qualité de vie et votre futur niveau de pension n'ont rien à envier au marin-pêcheur évoqué supra ; - étant natif de 1951, vous ne courrez que très peu de risques d'être exposé à la réforme "bientôt discutée" qui vous "frapperait injustement" en 2011 ; - le rythme des réformes est actuellement d'un trimestre d'allongement de la période de cotisation par classe annuelle d'âge (progression constante de 3 mois par an depuis 2003, 37,5 ans pour les natifs de 1943, jusqu'en 2012 : 41 ans pour les natifs de 1952). Vous trouvez cela extrême ? Hélas ! Il va falloir s'y habituer : cela risque de se prolonger un peu... très probablement à partir de 2013 (halte au catastrophisme !!! soyons réalistes !!!!) ; - si les générations qui nous ont précédés avaient raisonné comme vous (malgré leurs conditions de vie quotidienne et les guerres...), vous auriez certainement beaucoup plus de raisons de vous plaindre aujourd'hui. "Puissent, au printemps à venir, les négociateurs le consensus rechercher et de bonnes solutions trouver" (Maître Yoda - Sagesse universelle). Je ne suis pas naïf. Il n'y aura pas de solution miracle. Mais le catalogue déjà existant permet à chacun de trouver la moins mauvaise solution à son cas personnel entre 50 (les plus favorisés...) et 70 ans (les plus actifs...). Outre l'équilibre financier DES systèmes de retraite à pérenniser, le plus gros problème à résoudre sera probablement celui-ci : tout le monde veut le beurre et l'argent du beurre, la crémière et, si possible, la crémerie (pauvre crémier !!!). Il n'y aura donc pas que des heureux... Pour autant, n'y aura-t-il que des malheureux ? Y aura-t-il quelques avancées sociales ? Nota : je précise pour les "bisounours" que les réformes en cours n'ont pas pour vocation de gommer absolument et résolument TOUTES les imperfections naturelles de la vie... mais bien de tenter de les réduire autant que faire se peut... en tirant l'ensemble vers le plus haut possible (merci aux générations qui nous ont précédés).
Référence(s) :
Mon indéfectible et inébranlable optimisme... et mon sens critique équilibré qui observe beaucoup de ses contemporains se plaindre à longueur de journées, fixés sur leur nombril régulièrement repeint en noir, en inventoriant à tout bout de champ toutes les raisons d'alimenter leur insatisfaction chronique.
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Réponse de internette
Le 20/02/2010 é 14h22
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On parle beaucoup de la réforme de la retraite de base, mais que se passe-t-il pour la complémentaire à partir du 1/01/2011, puisque le précédent accord a été conclu jusqu'au 31/12/2010. Les discussions à ce sujet auront-elles lieu en même temps ou plus tard et dans ce dernier cas l'accord de 2009 sera-t-il prolongé ? Sans la complémentaire à taux plein, beaucoup ne pourront pas partir. Cordialement,
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Réponse anonyme
Le 20/02/2010 é 16h16
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Effectivement vous faites bien de poser la question de la reconduction de l'accord AGFF pour les complémentaires (ARRCO et AGIRC) qui prendra fin le 31/12/2010. Cet accord garantit une retraite complémentaire sans abattement dès 60 ans (au lieu de 65 ans) si le demandeur a obtenu une retraite de base (CNAV) à taux plein. Selon une réponse que m'a donnée un specialiste retraite du syndicat CFDT , il n'est pas possible pour les partenaires sociaux de discuter de la reconduction de cet accord, tant que l'Etat n'a pas dévoilé les textes de réforme du régime de base. Donc cela est très ennuyeux car on ne saura pas avant l'automne 2010, au mieux, comment vont reprendre les negociations pour les retraites complémentaires. Si aucun accord n'était conclu avant le 31/12/:2010 pour l'AGFF, les statuts des caisses de retraite complémentaires redeviendraient applicables dès le 1er janvier 2011.. C'est-à-dire 22% d'abattement définif sur une retraite complémentaire prise à 60 ans (seul l'age compterait et plus aucune prise en compte des trimestres cotisés). Ce serait grave d'en arriver là.
Référence(s) :
Syndicat CFDT
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Réponse anonyme
Le 20/02/2010 é 17h56
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Attention. Ne pas se tromprer. Ce sujet d'importance est de la seule compétence, donc pleine et entière, des organisations patronales et syndicales (MEDEF + syndicats cadres et salariés). Cela n'a rien à voir avec la loi... ou la féforme attendue en 2010 avec application en... 2011, 2012 ou 2013 ? Mais le lien est fait par les organisations patronales et syndicales pour des raisons purement stratégiques... Ces partenaires institutionnels gèrent par ailleurs les organismes de retraite complémentaire (AGIRC et ARRCO). L'AGIRC (cadres) a enregistré, en 2008, 700 millions d'euros de déficit technique annuel (=différence entre les ressources annuelles - cotisations et transferts d'autres organismes - et les pensions versées) Côté ARRCO (salariés du privé), les comptes s'équilibrent tout juste depuis 2007 (alors qu'ils étaient excédentaires auparavant). Ce solde nul n'était au départ prévu qu'aux environs de 2015... mais la crise a réduit les cotisations calculées sur les salaires. À l'horizon 2020, l'AGIRC perdra 2,5 milliards par an, l'ARRCO, 5,1 milliards (sous réserve que le chômage baisse dès 2011 pour tomber à 5,5 % en 2017... ce qui paraît très optimiste, voire utopique....). Dans ces conditions purement financières et environnementales, il sera difficile à l'AGIRC et à l'ARRCO de prolonger indéfiniment cet accord... qui peut pourtant faire gagner jusqu'à 22% de revenus complémentaires à un retraité de 60 ans !!! (alors que le gouvernement cherche, de son côté, à équiliber le régime général en allongeant la période de cotisation...). Il faut se rappeler qu'à l'origine, il me semble que le MEDEF a négocié cet avantage pour les cadres, les salariés assimilés cadres et les salariés les mieux payés (la fameuse TRANCHE B ARCCO et AGIRC) contre une position commune, face au gouvernement d'alors, pour obtenir le "gel" à 60 ans de l'âge minimal légal pour tous pour partir à la retraite). Cet accord AGFF a été prolongé du 31 décembre 2008 au 31 décembre 2010. Mais qu'est-ce que la tranche B ? Non cadres : - tranche A (Arrco TA) : concerne la partie du salaire limitée au Plafond de la Sécurité Sociale (PSS). - tranche B (Arrco TB) : concerne la partie du salaire entre 1 et 3 fois le PSS. Assimilés cadres : - tranche A (Arrco TA) : concerne la partie du salaire limitée au Plafond de la Sécurité Sociale (PSS). - tranche B (Agirc TB) : concerne la partie du salaire entre 1 et 4 fois le PSS. Cadres : - tranche A (Arrco TA) concerne la partie du salaire limitée au Plafond de la Sécurité Sociale (PSS). - tranche B (Agirc TB) concerne la partie du salaire entre 1 et 4 fois le PSS. - tranche C (Agirc TC) concerne la partie du salaire entre 4 et 8 fois le PSS. - la cotisation CET (Contribution Exceptionnelle et Temporaire) est assise sur la partie du salaire limitée au plafond supérieur de la tranche C. Maintenir cette disposition favorable aux salariés "aisés" (tranches B) sera difficilement tenable si l'allongement de la durée de cotisation continue de progresser au delà de 2012... jusqu'à un seuil qui reste à définir... et qui permettra de faire des estimations fiables. En effet, compte tenu de l'allongement des études, de l'accession tardive au premier emploi, des périodes de chômage et du "systèmatique décrochage de l'emploi" des quinquagénaires, QUI pourra, à l'avenir, partir à la retraite avec le nombre de trimestres validés requis pour bénéficier du taux plein ? En fait, de plus en plus de travailleurs, cadres ou non cadres, partiront sans atteindre le maximum, même à un âge plus avancé (65 ans et au-delà...). Alors, dans ces conditions, comment vont faire l'ARRCO et l'AGIRC pour équilibrer leurs comptes ? En augmentant les cotisations ? Tout ça pour mettre en oeuvre une pratique qui va à l'encontre des objectifs du gouvernement qui recherche l'équilibre et l'équité des régimes de retraite de base... Effectivement, il semble très logique d'attendre de connaître ce que fera le gouvernement fin 2010 (en termes de durée de cotisation mais aussi, peut-être, d'augmentation des cotisations salariales et patronales pour les régimes de base) pour que l'AGIRC et l'ARRCO adoptent eux-mêmes leurs propres mesures correctrices (pour les régimes complémentaires)... Mais au fait, les négociations avec le gouvernement, c'est aussi le MEDEF et les syndicats !!! Ces derniers sont donc impliqués dans les deux problématiques (retraite ET retraite complémentaire). Mais la logique des deux problématiques est actuellement totalement contradictoire). A mon avis, la schysophrénie ne va pas évoluer favorablement...
Référence(s) :
Avis totalement personnel... mais j'espère me tromper... Rassurez-moi...
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Réponse anonyme
Le 20/02/2010 é 18h21
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Réponse au 20/02/2010 14h22 Et oui il faut attendre les textes de réforme du régime de base. En général les accords AGFF suivent la CNAV. A souhaiter que cela continu pour éviter l'éventuel abattement de 22%.
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Réponse de internette
Le 20/02/2010 é 18h54
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Les textes doivent être votés au Parlement à partir de septembre et il se peut que tout ne soit pas finalisé en ce qui concerne le régime général au 31/12/2010. Si les complémentaires suivent la CNAV on peut, peut être raisonnablement penser, qu'il y aura une reconduction de quelques mois en attendant les décisions définitives et les négociations pour la complémentaire.
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Réponse de internette
Le 20/02/2010 é 19h36
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Peut-on liquider sa retraite de base et prendre sa retraite complémentaire plus tard (lorsqu'on y verra plus clair) ?
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Réponse anonyme
Le 22/02/2010 é 20h04
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Personnellement vu qu'il s'agit d'un problème financier, je verrais bien qu'on agisse uniquement sur l'allongement du nombre de trimestres exigés à raison de +1Tr / an soit 168 Tr en 2016, 172 Tr en 2020...etc Et mécaniquement quelqu'un voulant partir au taux plein devra donc à terme travailler plus longtemps. Par contre il me semble fondamental de laisser le choix à chacun de décider, au delà de 60ans, s'il part ou reste quite à voir sa retraite amputée parce qu'il n'aurait pas le nombre de Tr voulus. C'est la LIBERTE de chacun, car je ne souhaite pas que l'administration décide de mes choix de vie ou projets en me privant de certains parce que trop vieux pour les mettre en oeuvre. Côté EGALITE et avant d'attaquer toute réforme, il faut clairement aligner tout le monde aux conditions d'aujourd'hui...l'effort ne peut pas porter que sur quelques catégories. Egalement rien ne sert de prolonger l'âge légal de départ en retraite quand on sait que seul 1/3 des plus de 55ans sont en activité aujourd'hui. L'administration doit avoir de fermes exigences sur l'emploi des seniors en entreprise avec de grosses amendes pour celles qui n'auraient cette catégorie suffisamment représentée. Je pense à de grand Groupes qui sortent les plus de 50ans pour ne pas avoir à gérer leur fin de carrière... Enfin côté FRATERNITE, eh bien je mettrais également les retraités à contribution...pas tous bien sûr, pas ceux qui sont calés sur les minimums.... mais les autres, vous savez ceux qui sont partis à 53ans, 55ans 57ans...ceux à qui on demandait à peine 35ans puis 37,5ans, ceux qui encore jeunes font 2 ou 3 voyages par an à l'autre bout du monde, ceux qui ont des livrets A et assurances-vie pleins à raz bord... Ils sont nos parents, ils ont vidés les caisses avec des conditions distribuées de manière irresponsable qui mettent dans l'embarras toutes les générations furures. S'ils nous aiment encore, alors nous attendons qu'ils se mobilisent un peu en reconnaissant qu'ils ont profité de conditions exceptionnelles mais très morales eu égard aux problèmes posés aujourd'hui. Enfin, compte tenu que l'administration est la reine pour créer des déficits et des trous qui ne se bouchent jamais quelque soit les mesures adoptées, alors je ne ferais pas trop de réformes. De toute façon, c'est voué à l'échec, le trou subsistera comme celui de la SS,du budget de l'état...etc. Arretons de distribuer ce qu'on n'"a pas et tout ira mieux !
Référence(s) :
reflexions personnelles
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Réponse anonyme
Le 23/02/2010 é 10h55
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@ internette Oui vous avez tout à fait le droit et la possibilité de demander la liquidation de votre retraite complémentaire à une date différente de la retraite de base (CNAV). C'est à vous de voir si, sur le plan financier, vous pourrez vivre avec une seule retraite pendant ce temps là. Sachant qu'une retraite de base (et ce, quelle que soit votre profil de carrière et le niveau de vos salaires) est plafonnée actuellement aux alentours de 1180 euros nets par mois au maximum. Tandis que pour les retraites complémentaires, il n'y a aucun plafond ni limite.
Référence(s) :
CNAV
ARRCO AGIRC
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Réponse anonyme
Le 23/02/2010 é 17h38
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Réponse pour le 22/02/2010 20h04 Oui à l'allongement du nombre de trimestres 168 en 2016 et 172 en 2020. Nous sommes en 2010 et bon nombre de citoyens ont déjà plus de 172 T. Le départ à 60 ans impératif avec la possibilité de pouvoir choisir. Egalité: oui tout le monde aux mêmes conditions. Pour le reste il faut regarder devant et éviter de prendre les exemples du passé. L'union fait la force et il en faudra pour avoir de bons résultats fin 2010.
Référence(s) :
Un avis personnel
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Réponse anonyme
Le 25/02/2010 é 00h11
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@ Réponse apportée le 23/02/2010 à 10h55... mais surtout @ Réponse apportée par internette le 20/02/2010 à 19h36 Non. Il n'est pas possible de différer la liquidation de sa retraite complémentaire par rapport à la retraite du régime général. Comme pour la liquidation de la retraite du régime général il y a simultanément : - cessation de l'activité (cf. guide AGIRC et ARRCO -première URL citée en 1ère référence ci-dessous) ; - cessation du paiement des cotisations (patronales et salariales) ; - application des règles en vigueur au moment de la cessation d'activité pour le calcul du montant de la pension principale et de la retraite complémentaire. Il n'y a que pour la tranche C de l'AGIRC que les cadres partant à la retraite entre 60 et 65 ans sont autorisés à différer la liquidation de leurs droits jusqu'à 65 ans pour ne pas subir d'abattement sur cette tranche C (par contre, les tranches 1/1 et B sont frappées d'abattement... sauf en cas d'application de l'accord AGFF). En un mot, on ne peut pas différer la liquidation de ses droits à la retraite (régime général par rapport au régime complémentaire et inversement) pour attendre des mesures légales plus ou moins favorables. Le droit en vigueur s'applique au moment de la cessation d'activité. Il est par contre possible d'attendre un âge donné pour faire valoir ses droits à cet âge donné (cas de la tranche C).
Référence(s) :
http://reglementation.agirc-arrco.eu/guides_html/guide_1/titre_niveau_1_10.html#C_189
http://calculdesaretraite.com/index.php?page=accordagff#page
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Réponse anonyme
Le 25/02/2010 é 11h42
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@ Réponse apportée le 25/02/2010 à 00h11 Non c'est faux . Il n'y a aucune obligation de demander sa retraite complémentaire à la même date que sa retraite de la CNAV. Vous pouvez très bien demander votre retraite de la secu (CNAV) en 2010 et attendre 2015 pour demander la retraite complémentaire (tranche A et tranche B) Plus vous tardez à la demander, moins les caisses complémentaires auront à vous verser ....et ils n'y verront aucun inconvénient.
Référence(s) :
réglementation ARCCO/ AGIRC
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Réponse anonyme
Le 25/02/2010 é 14h40
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@ Réponse apportée le 25/02/2010 à 11h42 Il n'y a aucun caractère d'obligation mentionné dans la réponse du 25/02/2010 à 00h11 : il y est simplement spécifié que les droits à la retraite (régime général et régime complémentaire) sont calculés sur la réglementation en vigueur au moment de la cessation d'activité avec rupture simultanée des cotisations patronales et salariales (et,"accessoirement", remplacement du salaire définitivement perdu par une pension de retraite et une retraite complémentaire). Dans ce cadre, la CNAV, l'AGIRC et l'ARCO imposent d'ailleurs des délais de préavis administratif afin de liquider le dossier pour une date donnée. Dans votre réponse, aucune référence précise de texte (le catalogue de la Redoute peut-être ?). Votre observation est cependant fort opportune : pour toucher la retraite (de base ou complémentaire), il est bon de savoir qu'il faut en effet le demander (que ce soit immédiatement avec la CNAV... ou en différé selon vous... personnellement, je conseille même de lancer la démarche avec 6 mois de préavis pour ne pas subir de rupture entre le dernier salaire et la première mensualité de la pension de retraite, principale ET complémentaire...) !!! Car si la retraite du régime général et/ou celle du régime complémentaire ne sont/n'est pas demandée(s) par le salarié, ce dernier peut avoir cotisé toute sa carrière active durant, ne plus cotiser à partir de la date de cessation d'activité... et ne jamais rien toucher au final puisqu'il n'aurait rien demandé à l'occasion de son départ à la retraite (j'aimerais que l'on m'explique l'intérêt d'une telle démarche... si ce n'est de contribuer, fort généreusement, à résorber le déficit ARGIC-ARRCO). Pour autant, j'aimerais bien que vous nous expliquiez précisément quel intérêt il y aurait à différer sa demande de retraite complémentaire par rapport à la retraite du régime général. En effet, attendre le vote et l'entrée en application des réformes à venir ne peut conduire qu'à subir un allongement de la période de cotisation, peut-être un abattement plus important... peut-être même une diminution de la valeur du point servi lors de la liquidation effective du dossier, voire la non reconduction définitive de l'accord AGFF (ce que je ne pense pas...). Merci également de préciser si l'AGIRC et/ou l'ARRCO assumeraient le paiement des arriérés (et s'il existe une durée maximale au-delà de laquelle il pourrait y avoir prescription pour les droits non réclamés à temps...) entre la cessation d'activité, la liquidation CNAV et la liquidation différée AGIRC-ARRCO (sur quels calculs : ceux en vigueur lors de la cessation d'activité ou ceux résultant des réformes intervenues entretemps?...). Selon votre expertise, quels sont, très concrètement, les avantages d'une telle option qui consisterait à retarder la liquidation de sa retraite complémentaire par rapport à la liquidation CNAV ou autre caisse du régime général (avec des liens vers des textes réglementaires actuellement en vigueur. Merci.) ?
Référence(s) :
http://www.calculdesaretraite.com/index.php?page=accordagff#page
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Réponse anonyme
Le 25/02/2010 é 17h21
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@ Réponse apportée le 25/02/2010 à 11h42 Etant retraité depuis 2009 je suis en mesure de vous renseigner de manière très concrète sur - les délais de depot des dossiers de demande de retraite pour eviter une rupture de ressources entre le dernier salaire et les premiers versements des retraites (CNAV et complémentaire). Pour la CNAV, la loi permet de déposer son dossier 6 mois avant sa cessation d'activité. Mais concrétement , c'est trop tot , on risque de tomber sur une personne qui vous dira de revenir. Il suffit de déposer son dossier 2 ou 3 mois avant. En 2009, la CNAV a mis exactement 15 jours pour traiter mon dossier et me delivrer mon titre officiel de retraite mentionnant le montant mensuel brut à toucher. Sachant que si la retraite est prise à compter du 1er avril, le premier versement de la CNAV concernant avril sera viré vers le 9 mai. Pour les retraites complémentaires (ARRCO et AGIRC) pareil,.déposer son dossier ou l'envoyer environ 2 mois avant la cessation d'activité. Avec, par contre, contrairement à la CNAV l'avantage d'un paiement trimestriel à l'avance. Exemple : retraite complementaire partant le 1er avril demande à déposer en Fevrier. Environ 5 semaines pour traiter le dossier et 1er paiement des mois d'avril mai et juin vers le 15 avril Il est très rare que le nouveau retraité ne soit pas payé dans les délais car les caisses sont attentives aux problèmes de ruptures de ressources. Si le dossier est incomplet , une retraite calculée provisoirement est versée, en attendant une regularisation. Attention surtout à présenter une pièce d'identité valide et non périmée sinon le dossier ne sera même pas pris en compte. - Choix pour la date de mise en paiement des retraites complementaires. Pour les complémentaires: si vous décidez de différer la demande de retraite, vous en avez le droit .Mais bien entendu aucun arriéré ne sera payé pour la periode entre votre cessation d'activité et la date que vous choisissez pour toucher votre complémentaire. . Le seul intèrêt (minime) de différer est , par exemple, d'attendre d'avoir 65 ans pour toucher une complémentaire sans abattement. Mais, en réalité, très peu de personnes le font car ils demandent la complémentaire à la même date que la retraite de base de la CNAV; soit le plus tot possible.
Référence(s) :
experience personnelle.
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Réponse de Thierry D
Le 26/02/2010 é 01h25
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Bonsoir . Je travaille depuis l age de 15 ans ( apprentissage cuisine ) qu en est il des années d apprentissage ???Sont elle prises en compte car j ai lu un article paru dans le Canard Enchainé comme quoi elle ne seraient plus prise en compte ce qui permettrait a Sarko de faire 700 millions d économie , je ne retrouve rien sur ce texte . Depuis 18 ans maintenant je travaille sur le Luxembourg , Mes 40 années ou 41 arriveraient a terme a l age de 55/56 ans ........... si je dois travailler jusqu a 61 ou 62 ca fait un sacré supplement ......... Enfin d ici la....................
Référence(s) :
Les miennes .
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Réponse anonyme
Le 27/02/2010 é 10h43
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@ internette (le 20/02/2010 à 19h36) 1. Merci @ Réponse apportée le 25/02/2010 à 17h21 qui répond très concrètement à la question posée. Toutefois : a) 2 ou 3 mois de préavis administratif peuvent effectivement suffire pour une carrière simple et un dossier à jour. Il n'en va pas de même dans le cas contraire.... b) une question reste cependant sans réponse : sur quelle base légale et réglementaire est calculée la retraite complémentaire lorsqu'elle est différée par rapport à la liquidation CNAV ? Sur les règles en vigueur lors de la cessation d'activité ou sur celles résultant des réformes intervenues entre la cessation d'activité et la liquidation différée AGIRC-ARRCO ? (Qui s'y colle ?). @ Réponse apportée le 25/02/2010 à 11h42 et @ Réponse apportée le 25/02/2010 à 17h21 2. Internette aura compris qu'elle peut différer ou ne jamais demander la liquidation de sa retraite complémetaire. Cependant, je m'interroge toujours sur l'intérêt d'une telle démarche... et attends toujours une information pertinente (autre que le renflouement fiancier de l'AGIRC et de l'ARRCO... ou la mention "intérêt minime"). En effet QUI POURRAIT différer la liquidation de sa complémentaire pour risquer de PERDRE PLUS QU'IL NE GAGNERAIT ? Prenons le cas d'un homme qui partirait entre 60 et 65 ans et liquiderait sa complémentaire à 65 ans. Son espérance moyenne de vie est de 78 ans, soit, en moyenne, 13 ans de retraite pour un départ à 65 ans. a) PERTES cumulées à 65 ans en cas de départ à : 60 ans : 78 % x 5 ans = 390 % 61 ans : 83 % x 4 ans = 332 % 62 ans : 88 % x 3 ans = 264 % 63 ans : 92 % x 2 ans = 184 % 64 ans : 96 % x 1 an = 96 % b) GAINS cumulés à 78 ans en cas de départ à : 60 ans : 22 % x 13 ans = 286 % 61 ans : 17 % x 13 ans = 221 % 62 ans : 12 % x 13 ans = 156 % 63 ans : 8 % x 13 ans = 104 % 64 ans : 4 % x 13 an = 52 % c) PERTE GLOBALE ... en cas de départ à : 60 ans : 286 % - 390 % = - 104 % 61 ans : 221 % - 332 % = - 111 % 62 ans : 156 % - 264 % = - 108 % 63 ans : 104 % - 184 % = - 80 % 64 ans : 52 % - 96 % = - 44 % d) ÂGE auquel apparaît le "début du tout premier retour sur investissement" en cas de départ à : 60 ans : - 104 % : 22 % = 5 ans, soit à 83 ans (78+5) 61 ans : - 111 % : 17 % = 7 ans, soit à 85 ans (78+7) 62 ans : - 108 % : 12 % = 9 ans, soit à 87 ans (78+9) 63 ans : - 80 % : 8 = 10 ans, soit à 88 ans (78+10) 64 ans : - 44 % : 4 % = 11 ans, soit à 89 ans (78+11) Cetes notre génération produira plus de centenaires que la précédente... Mais, hélas, il n'y aura pas que des centenaires (78 ans n'est qu'une moyenne... ce qui laisse supposer que 56 ans est un autre seuil important : 100-22=78 ; 78-22=56...). 3. Maintenant Internette siat qu'elle peut soit : - partir avant le 31/12/2010 pour bénéficier avec certitude de l'accord AGFF en liquidant sa retraite complémentaire en même temps que sa retraite principale ; - partir en 2011 ou après, mais en risquant de perdre l'avantage de l'accord AGFF (ce qui est peu probable ; cf. lien cité en réfrence ci-dessous). Au pire, elle pourrait alors refaire les calculs ci-dessus... avec 84,5 ans d'espérance moyenne de vie pour une femme... et différer ou non sa complémentaire... SOUS RESERVE d'obtenir une réponse concrète et favorable à la question reposée au § 1.b. ci-dessus... car elle risquerait alors de se voir soumise à la réforme du régime complémentaire. Le "jeu" devient compliqué, fluctuant, opaque... ce qui rajoute aux paramètres aléatoires du hasard et de la chance... qui ignorent toute notion de mérite ou de droit. Nous vivons une époque formidable.
Référence(s) :
http://www.calculdesaretraite.com/index.php?page=accordagff#ancre5
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Réponse anonyme
Le 27/02/2010 é 11h26
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@Réponse apportée le 27/02/2010 à 10h43 C'est très simple: La réglementation de la retraite complémentaire ARRCO / AGIRC qui s'applique à chaque dossier est celle qui est en vigueur à la date de départ de la prise de retraite COMPLEMENTAIRE. Les caisses complémentaires ne s'occupent pas du tout de prendre en compte rétro-activement une ancienne reglementation, applicable au moment où vous avez cessé votre activité ou demandé votre retraite de la sécu. L'avantage de différer une demande de retraite complémentaire est surtout valable pour les femmes qui ont des carrières très incomplètes. Par exemple une femme qui a 60 ans totalise 140 trimestres au lieu de 162 (et recherche un emploi), aura tout intêrèt à attendre l'age de 65 ans pour demander une complémentaire sans abattement.
Référence(s) :
ARRCO AGIRC
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