Je ne sais plus la date exacte de la mise à extinction de l'alimentation du R1 je l'ai lu pourtant sur le site du corem je sais avoir à l'époque perdu 11% sur les prévisions d'allocation
En 2002, il fallait choisir entre :
__ partir avec seulement 50% de ses versements, une somme par ailleurs soumise à l'impôt, ce qui pouvait se traduire au final par 60% de pertes sans même compter l'usure de l'inflation, parce que récupérer une somme nominale X après 10 ans, c'est en fait, en pouvoir d'achat, récupérer nettement moins.
___ rester avec 16% de pertes, et entrer dans l'UMR ( en croyant, à tort,, que la valeur de la rente future tiendrait compte de l'inflation, et en ignorant la nouvelle saignée de 2014)
Voilà , comme toujours il faut du recul pour bien saisir les enjeux, et même comme ça on ne prévoit jamais tout, au moment de décider.
Cette fois, il n'est plus question de sortir de l'UMR, et c'est pourquoi réclamer 'intégralité de son argent, et même une partie, représente un combat perdu d'avance. On a beau crier, dans la nuit, qu'il fait jour, on a beau clamer que le Père Noël existe parce qu'on y a cru, ça ne change rien, les faits sont têtus et les mots ne changent pas les choses.
Toujours très amicalement.
Ce message s'adresse à l'Anonyme du 26 octobre à 12h21.
Monsieur (je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sentiment que c'est un homme qui écrit),
Monsieur l'Anonyme, je n'aime pas ce que vous écrivez.
Que savez vous du sentiment que peut éprouver l'enfant qui découvre soudainement qu'on lui a raconté une fable ? Que la belle histoire n'était que leurre et tromperie ?
Vous vous adressez à Françoise, Valeriane, Sylvie et aux autres en ajoutant votre mépris à la violence d'une décision brutale, communiquée froidement et à propos de laquelle il n'y aurait rien à dire.
Ce que je lis dans les échanges de ce forum c'est toute la douleur de ceux et celles qui se sentaient en confiance et protégés, la douleur de ceux qui ne trouvent aujourd'hui nulle part autour d'eux qui que ce soit vers qui se tourner pour être entendus : le forum Corem est fermé, les délégués injoignables, le lieu de l'AG tenu secret.... Alors ils se démènent pour tenter quelque chose et ils ont raison. C'est cet effort que vous devriez soutenir Monsieur l'Anonyme.
Moi, j'entend une plainte. Comprenez vous le sens de ce mot Monsieur l'anonyme ? La plainte. Quelque chose de comparable au souffle de celui qui est atteint, blessé. Celui qui voudrait faire face à la trahison qui l'accable et qui ne peut contenir le gémissement de la douleur qui cherche à s'exprimer, à sortir.
Cette plainte doit être portée. Elle doit être déposée sur le bureau de celui qui présidera cette assemblée générale et il devra l'entendre. C'est cela que vous devriez soutenir Monsieur l'Anonyme.
Vous savez Monsieur l'Anonyme, ce sentiment qui affecte tous ces cotisants, ces « sociétaires », qui croyaient l'être en tous cas, tous ces gens ordinaires qui n'ont fait que suivre en confiance les conseils éclairés qu'on leur a prodigués, ce n'est pas simplement que l'on ai joué avec leur argent, leur cassette, leur provision de noisettes pour plus tard. C'est surtout que l'on a joué avec leur vie.
Que savez vous de leurs parcours de vie, de leur aisance relative pour faire face au quotidien et tenter de se prémunir pour l'avenir ? Que savez vous de leurs trajectoires personnelles, chaotiques peut-être parfois, soutenues par la promesse faite à eux que plus tard ils seraient un peu à l'abri ? Que savez vous des efforts quotidiens accomplis pour mettre de côté pour après ?
Françoise, Valeriane, Sylvie et tant d'autres ne sont pas des enfants qui croient au Père Noël. Ne leur faites pas cet affront méprisant s'il vous plaît. Ce sont des personnes qui découvrent simplement que non seulement elles se trouvent dupées mais que, de surcroît, elles n'ont même pas droit à la parole, que ce qu'elles pourraient vouloir dire ne vaut rien. Et c'est sans doute ce qu'il y a de pire.
J'en veux à l'UMR. Je lui en veux parce qu'en fermant la porte, en refusant d'entendre la plainte, non seulement il adopte un comportement indigne et méprisant à l'égard des sociétaires (mais peut-être ne sont-ce finalement que des « clients », voire des « usagers » ?), mais surtout il porte atteinte à l'idéal mutualiste lui-même.
Comment dès lors croire encore à la solidarité, à l'entraide ? Comment ne pas baiser pavillon devant la menace du repli sur soi et du comportement égoïste qui ronge les liens du corps social et qui augure bien mal du troisième millénaire ?
Ce que je vois dans ce qu'entreprennent Françoise, Valeriane, Sylvie et les autres c'est l'expression du refus de cette voie là. Et je leur souhaite de réussir. Je leur souhaite de parvenir à déposer ces cent signatures sur le bureau de cette Assemblée Générale qui se cache, qui prépare ses coups dans l'ombre, dans le dos.
Je la leur souhaite cette réussite pour elles mais aussi pour vous Monsieur l'Anonyme, et pour moi aussi et pour bien d'autres.
Parce qu'en réussissant, elles auront montré que la solidarité à encore un sens pour certains en ce bas monde et que c'est ce mot là qui manque le plus cruellement aujourd'hui à la devise républicaine de ce pays.
Monsieur l'Anonyme, vous pouvez encore revoir votre copie et vous y mettre aussi.
Dam 972
Je viens de découvrir votre forum et suis d'accord avec tout ce qui a été dit précédemment, rencontrant les mêmes difficultés. Je tenais à témoigner que jusqu'à 2002, le corem s'appelait le cref. J'y ai souscrit en 1993, ainsi que mon amie d'alors. Elle, en est sortie (résiliation) sans difficulté après quelques mois. Le changement du cref en corem a été notifié à ses sociétaires courant 2002 avec possibilité d'un délai de sortie (1 mois je crois) pour ceux qui le souhaitaient. GROS problème technique cependant : ces notifications ont été adressées en lettre sIMPLE. Or, je ne l'ai jamais reçue (ce qui n'était pas rare dans le quartier où j'habitais à l'époque). J'ai découvert tout cela quand en 2004, j'ai souhaité résilier ce que je croyais encore être le cref. Réponse ironique et scélérate par téléphone : si vous voulez contester le fait de n'avoir jamais reçu de notification en RECOMMANDÉ (ce qui est la seule manière légale de faire courir un délai de rétractation), intentez-nous donc un procès. Sachez-donc le, l'umr n'a pas respecté la procédure légale pour avertir ses sociétaires, juridiquement il serait donc jouable qu'un tribunal déclare caduque le contrat et ses dispositions (qui nous empêchent de résilier). Individuellement, le risque est de se faire ramasser mais n'oublions pas que depuis peu, les actions de groupe sont possibles en France (merci d'ailleurs à l'ufc que choisir qui a bataillé pour). Je rappelle également que le contrat stipule que le contrat initial était de 5 ans (soit de décembre 2002 à décembre 2007) et qu'après il est reconduit pour 3 ans avec tacite reconduction et dénonçable 6 mois avant chaque échéance (en tout cas, c'est ce qui est écrit).
Je rejoins Sylvie.
Moi aussi Dam 972, votre courrier me touche beaucoup. Je m'étais sentie méprisée par monsieur l'anonyme de 12h41.
Et Dam 972, vous lire est, non seulement un plaisir, car vous écrivez merveilleusement bien, mais c'est aussi un soutien dans cette période difficile. Merci à vous.
Je rends hommage à la démarche de Monsieur QUELLIER qui à l'intelligence de ne pas entretenir de polémique entre les deux actions en cours (la sienne propre et une plus "dure" visant au remboursement - vraisemblablement partiel - des cotisations versées). De surcroît, il donne même le lien pour consulter et/ou souscrire à la motion "dure" qui n'est pas la sienne.
À la limite, pourquoi ne pas soutenir les deux motions simultanément ? Il me paraît difficile de critiquer ces deux actions parallèles et de stratégies opposées : le peu de temps qui nous est imparti à rendu impossible toute organisation approfondie. Je remercie donc les collègues qui ont pris l'initiative de ces deux actions et les encourage chacune vivement. Et évitons toute dispute entre sociétaires qui ne peut que faire le jeu de Monsieur Hernandez.
Accessoirement, le maintien de l'existence de l'UMR permettra peut être d'acter en justice plus facilement que si elle disparaissait purement et simplement !
Jean Claude RRAMEY, Floué et Révolté
Herve62
Absolument d'accord avec Jean-Claude Ramey.
La souffrance est respectable, mais la souffrance haineuse n'est pas une solution, et l'outrance ne fait pas un argument.
Merci à ceux qui savent agir sans perdre leur sang-froid et sans verser dans des polémiques inutiles.
Pour mon dernier message, je souhaite que la raison reprenne le dessus.
.
Ah "gens de raison", combien de fois vous nous avez sauvé dans les grands tourments! Pétain ne disait-il pas qu'il fallait être "raisonnable" en 1940.et cesser le combat...
Certains se positionnent donc en donneurs de leçons et précepteurs de savoirs technico-financiers tendant à dissuader tout esprit de rebellion...Que diable n'avaient-ils pas prévu ce qui nous arrive aujourd'hui!!! C'est toujours sous le couvert de la "raison" , a fortiori de l'intérêt commun et de l'Etat (les autres "déraisonnant" donc et/ou étant considérés comme trop faibles d'esprit) que l'on cherche à soumettre les plus faibles et à décider à leur place.Messieurs, ce temps n'est plus!
Au fait le forum du Corem a été "nettoyé" de la motion dite par certains "radicale" (traduisez: elle ne sert pas leurs intérêts) et n'expose plus que les mérites de la motion "raisonnable" (traduisez: conciliante). Etrange soutien de l'UMR à cette voie (x) consensuelle...A chacun de se faire son opinion.
PB
Je sais...mon précédent mail va vous énerver un peu Messieurs les conciliants. Tant mieux s'il y atteint son but. Mais pourquoi tenez-vous tant à inonder le forum de messages méprisants? Vous confondez "haine" et colère...Chacun ses propositions et positions. Ne les imposons pas aux autres en les manipulant. Exprimer n'est pas imposer son avis. Laissez-nous le droit de ne pas accepter les mesures de M.Hernandez et battez-vous pour qu'un amendement autorise à quitter le régime ceux qui le désirent sans pénalités excessives.
Si nombreux sont les adhérents qui suspendent leur cotisation, M.Hernandez ne pourra pas appliquer son plan draconien...ou alors il entraînera l'UMR à sa perte. C'est là la meilleure solution pour faire pression, bien plus efficace que les motions L ou Q, qui ne seront pas entérinées par l'AG, on s'en doute.
PB
MERCI DAM972 pour votre discours aux accents sincères et MERCI à toutes les "amazones" de la motion de Sylvie qui défendent avec courage et bienveillance leur poistion, que je partage, certes avec plus d'ironie.
Un homme qui aime, respecte et considère les femmes insoumises (cela existe si, si...). Et qui va essayer de se battre à leur côté contre les dérives de l'UMR.
PB
Bonjour, j'ai commencé à cotiser à la MRIFEN dès 1981, sans discontinuer jusqu'à ce jour. Je souhaite aujourd'hui rejoindre les sociétaires engagés dans une action de groupe visant a minima à récupérer le fruits de notre épargne quelque soit le temps et les efforts à consentir. Merci de me contacter à l'adresse mail indiquée dans le formulaire, bien cordialement, sociétaire 01269895
Bonjour, je viens de prendre connaissance des fils de discussion après avoir reçu en fin de semaine la lettre de l'UMR. Comme je réside en Polynésie, je souhaite adresser mon formulaire par voie de courrier électronique, je mettrai les chèques au courrier cette semaine. Merci de me communiquer une adresse électronique ou un moyen de transférer le pdf, sociétaire 01269895, depuis 1981, pseudo edmerich